unbrindemaman © EM – La liberté à en mourir
Hier, je pensais à l’avenir et aux moments que j’aurais besoin de passer sans dérangement intempestif d’enfants qui chahutent et qui pourraient entrer dans une pièce à un moment inopportun. J’étais à la recherche d’une décoration à réaliser moi-même, quelque chose de simple à ajouter sur la poignée de porte pour indiquer quand il ne faut pas entrer. Vous savez, ce petit carton qu’il y a généralement dans les hôtels et qui comportent le message « Ne pas déranger ». Vous savez, ce carton qui est inexistant à la maternité…
Je flânais sur le net et j’ai atterri de nouveau chez Jeanne s’amuse et je me suis dit « Tiens, moi aussi je vais m’amuser ». Et puis j’ai finalement opté pour un modèle original qui rend bien mieux qu’un carton. Comme vous pouvez le voir dans la photo du jour. Joli, n’est ce pas ? Il ressemble à un sablier. Je me suis inspirée de l’un des tutoriels de Jeanne, que vous pouvez retrouver sur son blog ici.
Tout en enroulant le fil de laine autour du carton, je pensais au sens de ce que j’étais en train de réaliser. A partir du moment où quelqu’un décidera d’apposer cet indicateur, cela voudra dire qu’il prendra la liberté de se soustraire du reste du monde pendant un laps de temps donné. C’est une liberté comme une autre. La liberté de prendre ce choix et de se donner du temps libre pour soi.
Je me suis posé mille questions au vu de la teneur, à première vue, égoïste de cet acte. J’avais déjà fini de l’embobiner que je me demandais déjà si ce « pompon » n’allait pas finir ailleurs.
Oui, j’ai commencé à me remémorer ces long mois d’attente. Ceux où les bébés grandissent, ceux qui vous rendent spéciale parce que vous êtes la seule personne à pouvoir les sentir, à pouvoir les nourrir. Ces bébés, nous les attendons et nous les voulons tellement fort. Ils seront une prolongation de nous-mêmes. Un nous à l’extérieur de nous. Pourquoi vouloir projeter de s’isoler de notre nous ? Nous avons besoin de ce bout de nous autant qu’il a besoin de nous. Et pourtant…
Et pourtant, nous sommes des individus à part entière. Nous avons besoin de sentir que cette liberté qui a été restreinte durant ces longs mois ne durera pas éternellement. Les chemins de vie de nos différents mini-nous seront singuliers. Il faut se rendre à l’évidence, demander une part d’intimité, une bulle de solitude quelques minutes parfois suffit à se retrouver soi-même. Ces moments sont indispensables à notre équilibre. Je pense qu’ils n’ont rien d’égoïste.
Alors je me suis demandé : où est la limite ? A partir de quand pourrais-je me dire : Là, l’appel de la liberté est tellement grand qu’il en devient égoïste vis-à-vis de mes enfants qui ont besoin de moi ?
Mon esprit a passé en revue ce que mes yeux avaient pu voir ces derniers jours. J’ai commencé par me focaliser sur les jeux olympiques d’hiver. Tout ces skieurs qui décollent à toute vitesse et qui ont pour seule but de remporter une médaille, ne risquent-ils pas leur vie au détriment de leurs familles ?
Et la question revient : Sommes-nous réellement libres de faire tout ce qui nous plaît ?
(Dans cet article, je ne parle pas de liberté physique, je parle bien de liberté de choisir, de la liberté morale qui peut pousser à faire passer ses plaisirs personnels en premier plan par exemple.)
J’ai toujours pensé que les liens de famille ou d’amitié ressemblaient à de petits pactes. Il faut entretenir ces liens. Prendre la liberté de s’épanouir en risquant sa vie remettrait en question ces pactes.
La mort qui surprend ne brise aucun pacte, alors que, à mon sens, le choix délibéré d’aller vers la mort les bafoue.
Le pacte le plus frappant est le lien de la mère avec son bébé. Par respect pour ces pactes et pour soi-même,«appeler» la mort en faisant appel à notre indépendance me semble moralement difficile à envisager.
Mince, encore un sujet sensible ! Mes excuses si je froisse votre conception de la vie/mort.
Bon, vous devez vous dire qu’à force de penser comme cela, je suis le genre de personne qui ne fera plus jamais rien parce que j’ai des enfants. Eh bien, ce qui est vrai, c’est que la responsabilité que j’ai acquise en devenant mère, a fait naître de toutes nouvelles questions. Je ressens une responsabilité et un lien très fort qui m’empêchent de me mettre en danger. Ainsi, je protège mon bébé mais je me protège aussi car je sais que mon mini-moi a besoin de moi.
Bon, tous ces skieurs sont probablement très bien entraînés. Sûrement soutenus par leur famille pour la plupart. J’exagère volontairement mes exemples pour essayer de vous transmettre le fil de ma réflexion.
Vous commencez à être habituées. Ici, pas de jugement. Il y a juste des réflexions personnelles que je partage. Souvent les conclusions restent nébuleuses, pas vraiment tranchées.
Donc nous sommes d’accord, nous parlions de liberté morale, c’est-à-dire que nous parlions d’un degré d’indépendance que nous étions capable d’envisager et nous sommes en train de le mêler à la notion de risque. Les risques que nous sommes prêtes à prendre dans le cadre de notre liberté individuelle et qui peuvent nous mener à la mort. (Oui, je pousse la question à son extrême, je sais.)
Il y a ce fait divers qui me revient en tête. Vous en avez probablement entendu parler ces derniers mois. Il s’agit de l’alpiniste polonais Tomasz Mackiewicz. Il était avec une alpiniste française et tous deux sont partie gravir le neuvième plus haut sommet du monde sur l’Himalaya.
Je vous plante le décor. Les deux alpinistes, qui n’ont aucun lien familial en commun, se mettent en tête de gravir la bête. Arrivé en haut, le Polonais, atteint de graves gelures, perd l’usage de ses yeux. Il sera condamné à rester à 7000 m d’altitude, là-bas, au Pakistan. Loin de sa femme et de ses trois enfants en bas âge.
Il a dû être abandonné (et c’est le terme), alors que les chances de le retrouver en vie étaient quasiment inexistantes (mais pas impossibles non plus). Alors qu’une somme faramineuse a pu être récoltée pour sauver l’alpiniste française qui est parvenue à redescendre à un niveau de sauvetage possible, les hélicoptères ne pouvaient pas, techniquement, atteindre le père de famille qui n’était pas en mesure de se déplacer.
Nous avons là l’histoire effroyable d’un homme pris au piège, et probablement laissé pour mort au moment où j’écris ces lignes.
« C’était le jeu ! » me direz-vous. Ses enfants et sa femme s’étaient peut-être préparés à vivre cela. Je ne sais pas. Mais cette histoire soulève de nombreuses questions. La vie fragile qui vibre en nous peut-elle être réduite a un simple jeu ? Que faire de tous ces pactes ?
A toute les questions « A t-on le droit… », la réponse évidente est oui, mais en creusant, il est possible que moralement la réponse penche vers le non.
Nous prenons chacun des décisions personnelles qui nous regardent. Je ne fais que me poser des questions et je ne juge aucun choix.
Pour en revenir à ma petite vie et en me remémorant ce fait divers, je relativise complètement. Je suis convaincue que ces temps au calme, loin de ses enfants, sont essentiels pour une maman.
Donc il y a cette question de la liberté individuelle, que même une mère a le droit de s’accorder (surtout la mère je dirais même), et puis il y a la manière de le faire.
En regardant la photo que j’ai prise aujourd’hui, il y a une vision d’horreur qui me vient. En réalité, je n’aimerais personnellement pas me retrouver nez-à-nez avec une telle porte, et je ne voudrais pas voir mon entourage reproduire cela. Mon souhait serait alors que les portes restent toujours ouvertes et que nos moments qui nécessiteront un « Ne pas déranger » soient compris et respectés en passant par quelques mots. En communiquant tout simplement.
Je m’en vais donc de ce pas retirer ce « pompon » pour probablement lui donner le même destin que les petits cœurs suspendus de Jeanne.
EM.
Merci d’avoir lu ce morceau de pensée. Je tiens à répéter que tout cet article n’est que mon regard personnel sur la question. J’espère vous retrouver dans les commentaires pour poursuivre ensemble la réflexion.


Oh ce que j’aimerais avoir du temps poir moi, seule! Mais ce ne sera pas possible pendant quelques mois! Ma petite de 2 mois à terriblement besoin des nichons de mamans toutes les heures… Et ma grabde de 7 ans veut me montrer que, elle aussi, elle existe! Sans parler de mon homme qui a besoin d’attention! Bref, même prendre une douche devient un luxe en ce moment, j’ai les cheveux gras la quoi!!!!
M’enfin, bientôt ce sera mon tour !!
Bises!!
Bonsoir Lalotte,
Merci pour ton commentaire. Deux mois c’est vrai que c’est encore tout petit. Patience patience, quand nos bébés seront plus grand nous seront les premières à nous dire que tout est allé trop vite en réalité.
Bises, à très bientôt,
EM.
bien vrai tout ça et difficile de trouver un moment mais bon c’est la vie!
J’aime beaucoup le DIY de Jeanne s’amuse je vais aller jeter un coup d’œil sur son blog
Bonsoir petite étoile,
Merci pour ce commentaire, une fois de plus cela me fait très plaisir de te relire par ici 🙂 Oui ! son blog est super ! Je t’invite à aller voir 🙂
EM.
Wouah on sent l’article confession, l’article qui vient des tripes. Avec 4 enfants, crois moi la liberté morale est loin…au moins les premiers temps. Je me suis enfermée long temps dans mon seul rôle de maman, jusqu’à m’en oublier moi même. .. jusqu’au jour où…. j’ai pris une semaine, entière, seule, juste moi et moi. Et ca m’a fait un bien fou ! Et je le referai, les enfants se sont très bien portés sans moi, et moi sans eux la liberté de m’exiler de temps en temps, je la prends, pour être au mieux de ma forme morale, pour moi, et donc pour eux. Bisous
Bonsoir,
C’est un plaisir de te lire ici 🙂 Un article qui vient des tripes oui mais rassure toi ma choupette est toute petite et c’est moi ai tendance à la garder autant que possible auprès de moi.
Il est vrai que je l’imagine plus grande et je me demande si je vais réussir à continuer de trouver ces moments seul avec moi même, (Pour le moment je peux très bien gérer cela.)
C’est vraiment le fait divers de l’alpiniste polonais qui m’a fait étirer cette question jusqu’à un extreme. C’est vrai que sa situation porte à réflexion.
Maintenant que je suis maman je ressent la responsabilité qui m’incombe. Je ne pourrais et ne voudrais en aucun cas laisser ma fille, et risquer qu’il m’arrive quelque chose. Bon il y a une sacré différence entre faire des escapades à risques et les escapades dont tu parles, qui font seulement du bien 🙂
Merci à toi,
EM.
Il est plus qu’important ce temps pour soi ! Pour être en harmonie avec soi-même pour se dire qu’on n’est pas qu’une mère ou qu’une épouse ou tout simplement ne pas s’oublier…
Et non je n’ai pas de carton sur ma porte même si ça me fait sourire quand ma grande en met un sur la sienne 🙂
Ce moment de liberté finalement j’en profite en journée quand mes filles sont à l’école, j’en profite le jeudi soir quand Papa prend le relais pour me laisser faire mon activité sportive (du fitness lol). On en profite surtout quand les filles sont en vacances chez Papy et Mamy…
Savoir trouver le juste équilibre est sans doute la clé de cette liberté…
Bonjour Suzanne,
Ah ce fameux carton sur la porte 🙂 Oui nous sommes bien d’accord, ces moments sont essentiels.
Merci pour ton commentaire.
EM.
Mes enfants sont grands, mais la question se posent effectivement, je pense, à toute maman (plus particulièrement mais sans doute aussi pour certains papas), dès que l’on se sépare de nos petits… La personne à qui ont les confie saura-t-elle bien s’en occuper et faire attention à eux ? Et s’il m’arrive quelque chose de grave, que ce passera-t-il ? Et la question est d’autant plus cruciale quand vous vous rendez-compte que la personne en qui vous devriez avoir le plus confiance ne tient pas la route : le conjoint « parent manipulateur », et autres personnages toxiques que l’ont peut croiser n’importe où (crèches, nounous, écoles, parenté, voisins, etc) … Alors que faire ? Ne pas trop se poser de questions « existencielles », aller de l’avant, écouter ses enfants en posant les bonnes questions (sous différentes formes car la réflexion des petits n’est pas la même que celle des adultes – cqfd) et faire confiance à la vie … et ne pas prendre de risques inconsidérés, là, je suis d’accord, mais s’accorder des moments de tranquillité pour ce ressourcer, sinon on ne tient pas et on n’est plus à même de réagir comme il faut pour le bonheur de nos enfants… C’est ce que j’ai essayé de faire, avec plus ou moins de réussite, mais la perfection n’existe pas, hein ? ^^ Alors, pour savoir si on a bien fait ou pas notre travail de maman, rendez-vous aux 25-30 ans des enfants 😉 Bon courage 😀
Bonjour Paty,
Je te remercie pour ton commentaire, très intéressant. Je suis complètement d’accord, en fait tu as très bien compris ma crainte. Parfois en me relisant j’ai peur que cet article soit mal compris, de passer pour une maman qui recherche une liberté à tout prix. Peut-être que c’est le titre qui induit en erreur, c’est tout le contraire, je me questionne plutôt sur la volonté pour certains, d’une liberté poussé à son extreme, quitte à en mourir. Prendre du temps pour soit c’est important , c’est essentiel. La vraie question c’est le degrés « d’indépendance » qu’une maman peut véritablement s’accorder (et la manière de le faire), étant donné ses nouvelles responsabilités. Je pensais aux risques que nous pouvons prendre. A t on ce droit de risquer de laisser nos enfants sans maman ?
Tu soulèves encore autre chose : La prise d’indépendance de l’enfant par lui même…
Il est vrai que la question est réversible.
Rendez vous aux 25/30 ans des enfants ! haha pourquoi pas oui. Ou bien au moment où l’enfant deviendra parent à son tour ? A ce moment il risque de comprendre beaucoup de choses.
Très intéressant, je te remercie encore d’avoir pris le temps de déposer ce petit commentaire.
A très bientôt,
EM.
J’aime beaucoup ton billet ! Encore une fois il soulève une question importante. Je pense que tout le monde doit être un minimum égoïste, c’est vital. Maintenant il y a une manière de s’y prendre et je trouve que celle que tu choisis finalement est parfaite… Bravo <3
Bonsoir Shureilya,
Je suis toujours contente de voir que tu repasses par ici 🙂
Un plaisir de te lire. Merci pour ton commentaire.
EM.
Ton article m’a touchée, je crois que je réagis de la même manière… Chaque fois que je prends une décision, même quand je traverse une route d’ailleurs, je me dis que je dois être vigilante, car les conséquences de ce qui m’arrive ne concernent pas que moi. Après l’équilibre n’est pas évident, pour certaines personnes, vivre des expériences fortes de voyage qui les mettent parfois en danger est indispensable (mais j’ai tendance à me dire que c’est de la folie de fonder une famille si on est régulièrement en danger de mort dans les années qui viennent… Cela dit, je n’ai pas envie non plus de porter un jugement trop dur, ce sont des décisions difficiles). Pendant longtemps (peut être encore aujourd’hui il faudrait vérifier) le taux de suicide a été plus bas chez les femmes, en partie du fait que leurs liens familiaux étaient généralement plus resserrés : la maternité protège de la marginalité (mais peut emprisonner aussi…) et donne un sentiment de responsabilité fort
Bonsoir Irène,
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je n’aurai pas dit mieux. Tu as très bien retranscrit ce qui me pose question par rapport à ce sujet. Je ne savais pas pour le taux de suicide, c’est très intéressant d’avoir fait ce lien.
Un plaisir d’avoir reçue ta réflexion ici 🙂
EM.
Et même si c’est ta propre réflexion, j’ai beaucoup aimé tes pensées.. Il est évident que nous avons besoin de liberté mais jusqu’à quand et où ? Moi même je me pose la question concernant la liberté
Je me demande même si l’on est finalement libre avec certaines personnes – certains endroits ..
Bonsoir,
Oui, pour toi qui aime voyager, ce sujet pouvait être intéressant, du moins je l’espère…
EM.
Je te remercie pour cet article qui porte beaucoup de sens pour moi. Je le trouve très inspirant pour toutes les mamans qui n’ont pas de temps et qui donne tout ce qu’elles sont pour élever leurs enfants. Je te souhaite bonne continuation.
Bonsoir,
Merci pour votre commentaire. Je suis contente de savoir qu’il vous a touché d’une certaine manière 🙂
Au plaisir,
EM.
Je pense à ma famille mais également à moi. Il faut aussi prendre du temps pour soi et savoir se préserver.
Bonsoir Emy,
Nous sommes complètement d’accord 🙂
EM.
Ce billet m’a profondément touchée! Mes enfants sont grands et c’est vrai que je les ai toujours fais passé en premier. Je me suis souvent et longtemps oubliée au profit des autres. Mais avec le recul, s’accorder un moment à soi, un simple petit moment, fait un bien fou à soi même mais aussi aux autres qui nous entourent. Belle réflexion EM.
Au plaisir de lire et relire un nouvel article.
Jeanne s’amuse
Bonjour Jeanne,
Je suis heureuse de te lire ici 🙂
Merci pour ton commentaire, je te dis à très bientôt alors, sur ton blog, sur Facebook ou ici-même.
EM.
Bonjour à tous,
Devenir mère rend plus responsable et dire que je n’avais peur de rien, tout à changer le jour où je suis devenue maman… Je suis prudente et attentive à mon environnement. Cela peut générer du stresse, de l’angoisse et avoir des répercussions sur nous.
Il est vrai que le temps de prendre un moment pour soi est indispensable même si l’on en prend pas réellement conscience tout de suite. Je me suis souvent oubliée… comme vous … j’ai pensé au message, ne pas déranger… et puis non… j’ai simplement expliqué à mes enfants que j’avais besoin de 10 min rien que pour moi, pour faire le vide. J’ai pris mon tapis picot et couverture douce, mis de la musique relaxante « ZEN » et j’ai laissé toutes mes tensions partir. Bien sûr j’avais mis le réveil (10 min pas plus… j’ai même réalisé une micro-sieste !) et après j’étais en super forme. Les enfants l’on bien compris, ils ont remarqué le bien-être que cela à produit sur moi. Alors, je renouvelle l’expérience dès que je ressens le besoin. 2 ou 3 fois dans la semaine suffit en général…
Avec le temps et l’expérience, on s’aperçoit que s’octroyer un peu de temps que pour soi n’est pas égoïste et permet d’être une meilleure personne. Et comme beaucoup d’entre nous, nous en avons pris conscience. Alors il faut arrêter de culpabiliser et avoir confiance en soi. Si l’on vit toujours dans la frustration de faire plaisir aux autres, et jamais à soi-même, on finira par développer des sentiments négatifs. Et le résultat sera assez désastreux… Prenons ce temps pour se ressourcer et être disponible ensuite pour nos êtres chers. Tous les événements qui ont lieu dans nos vies et tous les individus que nous rencontrons nous enseignent de précieuses leçons. Merci pour cet article, ce moment avec vous et moi-même. Mon devoir m’appelle maintenant. Bonne journée !
Merci beaucoup Harmonie, pour ce très beau commentaire rempli de sagesse.
Au plaisir de te relie ici.
EM.
Je reviens de vacances bien mérite avec mes 4 enfants et j avoue avoir tremblé en montant dans l avion.je me suis demande de quel galaxie j appartenais pour voyager avec 4 enfants ,mais j ai réussi ce challenge ils se sont bien amuse et je le confesse moi aussi .j ai réussi a trouve quelques moments pour moi et sa ma fait un bien fou.oui soyons égoïste on a tout a fait le droit .très très bel article
Bonjour à toi,
Je dois avouer que ta présence sur le blog m’avais bien manqué !
Heureuse de te lire de nouveau ici 🙂
EM.
Je suis de retour …