unbrindemaman © EM – Un brin de maman est de retour ! (Et pas peu fière d’avoir réussi à capturer ce beau pigeon en envol ! ^^)
Ah qu’il est bon de retrouver le giron de sa maison !
Bonjour à toutes ! J’espère de tout cœur que vous allez pour le mieux. Comme promis, nous voici début mai et je suis là, j’ai repris mon clavier et je suis rechargée comme il faut pour continuer de partager avec vous mes petites idées, pensées, créations et autres réflexions à un rythme hebdomadaire.
Je vous avais dit que je resterais présente sur Instagram durant ma pause et c’est ce que j’ai fait. Pour celles qui ont suivi, cet article ne sera qu’un complément, pour les autres je vous raconte tout ici !
Pour commencer, c’est un petit tour aux urgences qui a ouvert les festivités. Rassurez-vous tout de suite, je vais bien. Un beau soir, d’intenses palpitations au cœur se sont faites ressentir et c’est mon bras gauche, complètement engourdi, qui a fini par sonner l’alarme. J’ai bien cru que mes dernières heures étaient comptées. Habituée au pire, je suis restée calme et j’ai listé toutes les éventualités… La conclusion était vite faite… Au pire, je meurs.
Sur ces rassurantes pensées, nous nous sommes rendus aux urgences où j’ai passé une batterie d’examens entourée de quelques internes imbus d’eux-mêmes (pour changer). Toute la prétention et l’orgueil qui émanaient de ces jeunes gens m’ont replongée dans les sombres souvenirs de ma fin de grossesse dernière… J’ai passé une journée avec un sentiment d’anesthésie générale pour tenter de me détacher de cette inconfortable situation. Les Urgences ont été une expérience nouvelle pour moi. Les urgences de la maternité sont tout aussi paralysantes, mais pour d’autres raisons.
Ici, j’étais entourée de personnes âgées au bord de la mort, ni écoutées, ni respectées. Les gens étaient en détresse. Il y a eu cet homme écrasé par son tracteur, et puis cet autre en réanimation ; je pense que celui-ci n’est plus de ce monde. Ils étaient là, à quelques mètres de moi, derrière un simple mur. C’est dans ce vacarme de Bip, de gémissements et de cris de douleurs, ballottée de brancard en brancard, que j’ai appris que j’étais tachycarde.
J’ai donc le cœur qui bat vite, un peu trop vite. Après quelques examens complémentaires, le lendemain, on m’assurait que mon cœur allait bien malgré cela. Pour mes palpitations et l’engourdissement de mon bras… rien. Peut-être était-ce dû à du stress ? Un surmenage ? Je n’en ai aucune idée, mais le mot d’ordre était : Repos !
Mon passage express entre ces couloirs morbides m’a convaincue du fait que ce ralentissement, cette pause, était la bienvenue. Et je peux vous dire qu’après avoir rédigé mon testament (sait-on jamais), j’ai profité des semaines suivantes comme jamais !
Sur les bons conseils de mon époux, qui me connaît bien, j’ai envoyé ma candidature pour participer à un colloque d’architecture fort intéressant. J’avais envie de me replonger dans ce bain que j’aime tant : l’architecture. C’est sur un coup de tête que j’ai décidé de me lancer, pour le plaisir, sans espoir et sans objectif particulier, juste pour reprendre la plume sur ces sujets si passionnants. Un soir de réflexion et une charrette plus tard, ma proposition était envoyée.
En attendant de recevoir une réponse, tous les souvenirs de mes prises de parole en public me revenaient en mémoire, tout particulièrement durant mes études où un certain nombre de personnes étaient présent. Chaque semaine, je présentais mes projets devant une petite assemblée, et puis aussi en amphi devant des parterres d’étudiants, prête à défendre mes idées bec et ongle. J’aimais vraiment beaucoup cet exercice. L’adrénaline du moment, mise en face des enjeux relativement dérisoires de ces prises de parole, rendait ces expériences très plaisantes, amusantes. Cependant, ce qui était fréquent et habituel à l’école l’était déjà nettement moins en agence, puisque c’est généralement directement avec le client que ces échanges se font… Alors je me demandais si je savais encore le faire…
Les jours ont passé, j’ai oublié le colloque et nous avons organisé un déplacement en famille pour d’autres projets pro, direction Paris. Si vous me lisez depuis un moment, vous savez que je suis Parisienne à l’origine, alors ce fut une excellente nouvelle pour moi puisque j’allais retrouver ma famille. (Si vous habitez loin des vôtres, vous devriez exactement connaître ce sentiment d’excitation dans lequel j’étais en préparant nos valises.) Les dates étaient fixées, le temps allait commencer à se faire long quand nous avons eu la surprise de recevoir la visite de magnifiques oiseaux. Un, puis deux. Toujours les mêmes. Ils venaient taper à notre fenêtre, attendre et se poser sur la rambarde devant nous, tout simplement.
unbrindemaman © EM – Mon bel ami.
J’ai déjà eu des diamants mandarins et des perruches et j’ai reconnu cette assurance particulière qui est habituellement difficile à obtenir d’oiseaux. Ceux-ci n’avaient pas peur de nous, malgré les grands gestes brusques de ma fille ; ils restaient là, sans crainte. Devant tant de tendresse et de sympathie pour nous, j’ai eu envie de leur acheter de la nourriture. Deux autres oiseaux sont venus nous rendre visite régulièrement pour notre plus grand bonheur.
unbrindemaman © EM – Les amis de mes amis sont mes amis.
Un très beau chat nous a aussi fait la surprise de venir guetter le terrain. Autant vous dire que ce chasseur n’était pas le bienvenu…
unbrindemaman © EM – Les ennemis de mes amis… Bon, vous avez compris…
Ce petit épisode peut paraître dérisoire, un peu futile, mais pourtant il a une grande valeur à mes yeux. Ces petits oiseaux me font penser à des êtres chers, et leur visite me remplit le cœur à chaque fois. Pour la petite histoire, il y a quelques mois de cela, mon époux m’avait fait la surprise de m’offrir une petite toile peinte pour laquelle j’avais eu un coup de cœur lors d’un salon des associations. Il s’agissait d’un petit oiseau au ventre jaune et à la tête bleue.
Alors que je me demandais de quelle race pouvaient provenir les oiseaux qui venaient nous voir, j’ai levé la tête et j’ai vu affiché ce tableau dans mon salon, avec l’inscription : Mésange bleue. C’était gagné, j’ai reconnu les oiseaux qui passent nous voir grâce à cette jolie toile, comme si c’est était un signe. Comme si ce coup de cœur d’il y a des mois sur cette peinture, sur cet oiseau, n’était qu’un fil conducteur qui allait me préparer à rencontrer ces vrais oiseaux qui sont désormais nos amis et qui continuent de passer nous voir.
Un peu plus tard, quelques jours avant notre départ pour Paris, j’ai reçu un mail qui m’a vraiment mis du baume au cœur. Ma proposition pour participer au colloque avait été retenue ! Quelle joie de me dire que même si je suis maman et que l’architecture n’est plus aussi présente qu’avant dans ma vie, je ne suis pas pour autant hors jeu ! J’étais très émue, mais en regardant les dates j’ai rapidement constaté que ça ne tombait pas juste. Notre départ à Paris tombait quelques jours avant la rencontre des différents conférenciers. Mais peu m’importait au fond, car même si je ne pouvais pas aller au bout pour cette fois, le fait de m’être prêtée au jeu en remettant à l’épreuve mon esprit critique et mon regard dans mon domaine de prédilection m’a fait beaucoup de bien. Dans la foulée, j’ai rouvert mes logiciels, aussi bien pour des projets perso que pro, aussi pour continuer de raviver cette petite flamme que j’essaie inlassablement d’alimenter.
Ensuite, il y a eu Paris, la famille, les souvenirs, la nostalgie mais aussi et surtout le bonheur et la joie de vivre l’instant présent, de les retrouver tous, de profiter, de discuter, de « shoppinguer » entre sœurs qui ne sont autres que mes meilleures amies.
Nous sommes partis, nous avons travaillé, nous nous sommes amusés, et puis nous avons pris le temps de voir Paris aussi. Paris qui change, qui s’abîme, Paris fragile et Paris forte aussi…
unbrindemaman © EM – Toujours la même qu’il y a 17 ans, la première fois que je la voyais.
unbrindemaman © EM – Le palais de Chaillot, un repère pour moi. Au-delà des musées, du théâtre et de la vue à couper le souffle depuis la place du Trocadéro, c’est la cité de l’architecture et du patrimoine (coupée, à droite de la photo) qui m’amenait régulièrement sur ces lieux.
unbrindemaman © EM – Notre-Dame abîmée, mais debout.
unbrindemaman © EM – Le comble pour quelqu’un qui aime ce genres d’objets souvenirs c’est que, boule de neige et magnet estampillés Paris manquaient à l’appel de ma collection. Alors nous avons joué aux touristes et les voilà enfin. Ils ont toute leur place. Peut-être aussi que c’est justement parce que je ne vis plus à Paris que les avoir prend du sens à mes yeux.
Je suis remontée à bloc ! Mon réservoir d’amour déborde. Je suis rentrée les mains pleines de souvenirs, et les bras pleins de cadeaux (eh oui, d’autant que j’ai aussi gagné une année en route vers la trentaine durant le doux mois qui vient de s’écouler). Je suis rentrée les valises pleines de dessins et de lettres aussi ! J’étais, et je suis toujours, entourée d’adultes et aussi d’enfants d’une grande sensibilité et d’une grande générosité, ces liens inaliénables du sang me fond goûter la vie à travers divers prismes plus passionnants les uns que les autres. A chaque âge ses rythmes, ses souvenirs, ses expériences et ses histoires… Chaque être est unique et chaque individualité est d’une richesse folle.
Vous l’aurez compris, cette pause m’a été plus que très bénéfique. Je pourrais même parler de voyage spirituel en un sens. J’ai pris le temps. Le temps de voir mes parents, et ma fratrie ainsi que tous les merveilleux enfants qui m’entourent. J’ai pris le temps de regarder ma fille s’épanouir dans cet environnement nouveau pour elle, et qui fait pourtant partie intégrante de mon histoire et de ma vie. J’ai pris le temps de retrouver les lieux de « ma jeunesse ». Le temps de regarder le monde. J’ai pris le temps de constater à quel point d’avait grandi.
(Je l’écris sous cette forme parce que c’est amusant. Pour moi, le blog est aussi une forme de mémo, un journal qui retrace le fil de mes réflexions, leurs évolutions, mais c’est aussi un support à souvenirs.) Pour résumer mon mois d’avril 2019 :
En une musique : Vous savez bien que je n’écoute pas de « musique moderne » 😉 Pour pallier à cette aversion, je dirais donc la mélodie de ma nouvelle boîte à musique.
En un objet : Un bracelet gravé aux noms de mes jumeaux.
En un plat : La pizza.
En un dessert : La glace.
En une visite : Le château de Chambord (je vous partagerai sûrement de belles photos sur Instagram, venez m’y suivre).
En un animal : La mésange.
En un sentiment : La plénitude.
En une couleur : Le rose.
En un lieu : Paris.
En un nombre : 26.
En une émotion : La joie.
En un mot : Famille.
EM.
Voilà, mon retour est signé ! Je n’ai pas perdu l’envie d’écrire. D’ailleurs, je n’ai pas résisté à l’écriture de quelques petites choses ici et là (notamment sur Instagram) que je republierai ici en article, pour en garder une trace sur le blog. J’ai même fait une vidéo sur YouTube, mais je vous en reparlerai dans un billet dédié.
J’avais pensé que je parviendrais à rester assidue sur les blogs des copinautes mais finalement ma pause a été totale ! (Même les commandes du eShop ont été mises en pause, j’avais bien sûr pris le temps de prévenir les intéressées du retard de livraisons pour cette période). Tout rentre dans l’ordre à compter d’aujourd’hui. On est repartis ensemble pour une deuxième année de blogging.
Je dois encore répondre aux commentaires qui sont en attente depuis un moment maintenant, et passer rattraper du retard de lecture sur quelques blogs coups de cœurs. Je ne promets pas que mon rythme de publication sera le même qu’auparavant pour commencer, mais une chose est sûre, le blog reprend du service !
Et merci et bienvenue à toutes les nouvelles lectrices qui se sont abonnées au blog en mon absence ! Bienvenue à vous très chères brindilles 🙂


Bon retour ici alors ! J’aime beaucoup te lire, il y a toujours une harmonie apaisante dans tes articles.
J’aime aussi beaucoup les mésanges car c’était les oiseaux que je voyais le plus (avec les rouge-gorges) chez mes parents, elles ont vraiment accompagné mon enfance.
Je suis contente pour toi que cette pause t’ait ressourcée, malgré l’inquiétude du passage aux urgences. A bientôt !
Oh merci beaucoup ! Ca me touche énormement 🙂 Oui ces oiseaux ont quelque chose de magique, ils sont très doux, joueurs, vraiment amusant à observer.
Merci beaucoup et à très vite sur ton blog ! Des bisous :*
Très heureuse de te relire il ne faut jamais s oublier .les mamans ont tendances à en faire trop c’est donc important de faire des pauses de rêver, s aventurée ,se rappeler ou même vouloir faire encore plus pour nous ou pour ceux que nous aimons . Tu es une maman exceptionnelle ,une excellente architecte ,une sœur réconfortante et présente mais par dessus tout une femme admirable et touchante de part ta persévérance et ton envie d aller jusqu au bout de tout. Continue ton chemin ! A ma sœur chérie 😉
Oh lala j’en ai les larmes qui montent. Je te répond aussi ici même si j’ai sauté sur mon téléphone. Merci pour tout. Tu es une super grande soeur, tu es toujours dans mon coeur et mon esprit malgré la distance. Je suis la plus chanceuse du monde de vous avoir en modèle. Je t’aime grande soeur.
Quel plaisir de te retrouver par ici !
Il s’en est passé des choses pour toi durant cette pause ! J’imagine que la débuter par la case urgence n’a pas été hyper agréable…
Il me tarde de lire tes prochains billets,
A bientôt,
Charlotte.
Coucou Charlotte, oui j’ai eu ma petite frayeur mais Dieu merci tout va bien. Merci beaucoup ! Hâte de passer te lire aussi :*
Je suis bien contente de te relire! Tu as bien eu raison de profiter de ta famille ! Ça fait un bien fou ! C’est peut-être ce que ton cœur a voulu de dire! Stoppe tout et profite!!!
Merci beaucoup !! Peut-être oui en tout cas c’est joliment pensé 🙂
Cc, EM,
Quelle joie de voir apparaître ton nom sur mes mails 😀
J’ai suivi vite fait sur insta (je ne me fais toujours pas à cette appli) mais j’ai apprécié de lire ton récit, toujours écrit avec justesse et fort agréable à suivre 🙂
Bon, d’un autre côté, voilà encore un peu de temps qui va partir dans une autre direction que celle fixée par mon emploi du temps, mais en même temps (c’est à la mode !!!!!), c’est une petite pause « douceur » que j’apprécie énormément !!!!!
Bon retour, EM 😀
Bisous
PS : Désolée pour ton passage aux urgences, et contente que rien de fâcheux n’ait été découvert… Reprise, certes, mais en pensant à te préserver 😉
Coucou Paty !
Et quel plaisir pour moi de te voir apparaître en commentaire ! 😀
Oh merci ! Oh !? J’espère ne pas prendre trop de ton temps ^^En même temps si c’est une pause que tu apprécies et qui te fait du bien ce n’est une mauvaise chose. Pareil de mon côté avec toi 🙂
Oui ! Je continue de prendre soin de moi 😉
Merci beaucoup pour ton commentaire et à très vite :*
EM.
Ravie de te revoir par ici… vraiment !
Merci merci !! 😀
Et bien je suis super contente de lire tout cet engouement ! Je te souhaite encore pleins de bonheur pour la suite, à très vite 🙂
Merci beaucoup et à très très vite ! 🙂
Ça fait plaisir de te relire ici ma jolie. Toujours aussi prenant tes articles ❤
Merci Laetitia ! :’)
Coucou 😀 ! Contente de te relire 😀 après cette pause. C’est étrange que tu parles d’oiseau… Hier en sortant notre chienne affaiblie par la maladie une huppe fasciée s’est posée à quelques mètres d’elle. Magnifique oiseau à la tête orangée, les ailes zébrées noir et blanc, tu connais ? Jamais vu auparavant alors que nous vivons ici depuis plusieurs années. Sans pouvoir expliquer pourquoi on a su que notre chienne allait partir dans la nuit, ce qui fut le cas. On a pu lui dire au revoir et lui donner un dernier repas de reine. C’est fou mais ce n’est pas la première fois que des oiseaux semblent nous annoncer quelque chose d’inhabituel et c’est sans doute pour cela que nous y avons prêté attention. Conclusion : ta mésange essaye peut être de te parler 😅😅.
Coucou ! Wahou c’est fou cette histoire. Oui je connais bien ce bel oiseau, j’en avait même fait une aquarelle, regarde dans les tableaux épuisées de la boutique en ligne. Ce n’est jamais facile de voir partir un animal de compagnie, j’espère que le fait de l’avoir appris à l’avance a pu atténuer votre tristesse en vous permettant de lui dire adieu. Oui j’ai aussi des petites anecdotes avec les oiseaux, ils ont quelque chose d’un peu magique. Je fais très attention aux passages de ces jolies mésanges. Je reste à l’écoute ! 🙂
Merci pour ton passage ici et à très vite sur ton blog où j’ai quelques articles en retard.
Je t’embrasse :*
EM.
Quel plaisir de te retrouver parmi nous! Cette pause t’a été salutaire et très fourni en émotion! Je te lis avec grand plaisir. Mon emploi du temps connait quelques soucis de santé familiaux et je suis de mon côté prise par ma petite entreprise et mon soutien à mon compagnon. Je t’embrasse très fort et te dis à bientôt jolie « plume »
Je t’embrasse aussi très très fort pout tout :*
Merci beaucoup ma *Jeanne*
Quel joli article ! je suis fan des mésanges aussi, et de leur mauvais caractère. Les rouge-gorges aussi, et les petits moineaux culottés. Mes enfants me font penser à eux, des petits oiseaux fragiles mais si vifs et joyeux !
Ravie pour toi de ces jolis moments vécus 🙂
Oh c’est un bien joli parallèle… Merci 🙂
Quel plaisir de te lire à nouveau!
Re-bienvenue par mi nous 🙂
Ta pause a été salutaire et bénéfique
Je t’embrasse très fort 💖
Merciii :* :* :*
Bon retour par ici ! Je suis heureuse de te savoir en pleine forme !
Merci beaucoup ! 😀
C’est fou comment on a besoin de petits rappels pour se rendre compte que la vie est belle ! Je suis ravie que tu n’aies rien.
As tu lu le livre sur les urgences de Baptiste Beaulieu ? C’est super intéressant d’en apprendre plus sur l’autre côté. L’humanité qui se dégage de son récit.
Bon retour !
Oh que oui ç a fait du bien !
Oh non, je ne connaissais pas cette BD Mais elle a l’air top et vraiment émouvante, pleine d’émotions. Tu sais, je ne doute pas qu’il existe de chouette personnes humaines dans le système médical, mais il y a tellement de pression que beaucoup d’entre eux ne se rendent plus compte que leur humanité s’en va à petit feu. Personnellement et pour avoir passé beaucoup de temps dans les hôpitaux, je peux dire que j’ai croisé de tout… il y a bien la crème de la crème, les soignants et médecins profondément gentil, pro et à l’écoute, ça existe et je les garde dans mon esprit car ils m’ont aidé, et m’ont accordé beaucoup de *gentillesse* (je ne sais pas si c’est le bon terme), ça restera marquant toute ma vie… il y a les gens normaux qui font leur job mécaniquement mais qui ne laissent rien transparaitre comme émotions , et puis il y en a d’autres qui sont de plus en plus nombreux malheureusement, ceux là sont froid, énervé la plus part du temps, ils n’ont aucune patience et ils passent parfois même leurs nerfs sur leurs patients, ils se moquent, fond des remarques désobligeantes… c’est insupportable. Je sais qu’au fond ils sont dans un système difficile et qu’ils sont à bout. Ce n’est pas de leur faute mais parfois je remarque que c’est aussi encré dans l’éducation de certains (mépris, arrogance…) et souvent c’est difficile à encaisser quand tu es malade à mort et que tu es en attente d’un minimum d’humanité en face…
Merci pour ton commentaire qui m’a permis de préciser ce point. Qu’on s’entende bien, tout les médecins ne sont pas des pourris et bien heureusement !!! Je suis reconnaissante de tout ce qu’on peut avoir ici comme aide médical :*
Je suis heureuse de te retrouver ici et en forme ! Je n’aurais pas imaginé une seconde que tu avais eu des soucis de santé, tu l’as bien caché, dis-moi ! J’espère que ton rythme ne sera pas trop fatiguant et j’ai hâte de lire tes prochains articles, comme toujours 😀
Merci Justine. Je ne voulais pas en parler avant d’être certaine d’aller mieux…
Merci 🙂
Prendre du repos, du temps pour soi ça ne peut-être que bénéfique. Surtout quand son petit coeur s’emballe et nous dit de nous calmer, tu l’as écouter c’est bien 🙂
Tu as rencontré pleins d’oiseaux, quel beau signe de liberté et de renouveau, tu nous as préparé pleins de beaux nouveaux projets, j’ai hâte de voir ça !!
bisous
Merci beaucoup, oui, écouter son coeur au sens propre comme au figuré, c’est la clef. 🙂