unbrindemaman © EM – #LesBrindillesDessinent (6)Ce n’est que le début ! J’ai animé cet applaudissement spécialement pour vous et vous pouvez retrouver la vidéo ici !
Bonjour et bienvenue pour ce dernier cours de la semaine qui était dédié au programme #LesBrindillesDessinent.
Bravo, bravo et encore bravo à toute les participantes.
L’engouement est tel que ce soir, la France tire des feux d’artifices pour vous féliciter de ces petits exploits… #14juilletEtFinDuChallengeCestUnSigne Et pour l’occasion, je vous ai animé un applaudissement maison, spécialement pour vous, et vous pouvez retrouvez la vidéo ici !
J’ai reçu des dessins de plus en plus justes au fil des jours, de plus en plus élaborés, et je vous félicite du fond du cœur pour ces réussites. Vous vous êtes jetées à l’eau et vous avez continué malgré les difficultés. Aujourd’hui, je ne vous donnerai pas d’énoncé d’exercice, mais je vais vous livrer quelques conseils qui viennent en complément des cours précédents.Voici donc mes dernières remarques de la semaine.
Confiance et compétences riment :
N’oubliez pas une chose essentielle : la confiance seule ne remplace pas les compétences. Vous ne pouvez pas compter sur votre seule confiance pour obtenir de bons résultats. La confiance fait partie du processus pour se jeter à l’eau et obtenir des dessins fluides et agréables à réaliser et à regarder. Mais si vous ne vous entraînez jamais, vous n’évoluerez pas et votre confiance ne vous servira plus. En clair, trop de confiance tue la confiance si elle se transforme en arrogance, et encore pire si les compétences ne suivent pas… Gardez votre confiance en vous pour vous, dans votre cœur, sachez que vous pouvez le faire, mais n’oubliez pas de rester modestes avec votre travail, car c’est aussi grâce aux remises en questions que l’on évolue (et ce conseil est valable pour tout !).
Prenez du recul :
Lorsque vous dessinez, n’hésitez pas à demander des avis extérieurs. Ne gardez pas vos dessins pour vous. Prenez de la distance. Vous pouvez aussi prendre en photos vos dessins pour les regarder d’un œil nouveau. Laissez reposer vos dessins avant d’y revenir. Demandez des avis extérieurs à des personnes bienveillantes qui ont tendance à vous faire des critiques constructives. Ne rejetez jamais la critique, c’est par elle que vous évoluerez.
Reproduisez pour apprendre mais ne trichez pas :
Dans le cours 3, je vous parlais de l’importance de la reproduction. Il y a une autre forme de copie qui, celle-ci, vous empêchera nettement de progresser. Il s’agit de la copie littérale. Je parle ici des décalquages (qu’il s’agisse de décalquage d’une photo via un calque physique ou par le biais de calques Photoshop ou équivalents). Si ces pratiques peuvent vous aider à obtenir un rendu propre clairement assumé comme n’étant pas « votre patte », alors pourquoi pas. Mais si vous avez pris une photo et que vous avez redessiné par-dessus (avec un logiciel ou sur calque), posez vous la question, au fond : à quoi bon faire cela si votre objectif est de progresser ? Je ne sais pas vous, mais pour ma part, je repère au premier coup d’œil lorsqu’une image (ou une partie de celle-ci) est issue d’un tel procédé. Personnellement, je trouve que cette pratique apporte une dévaluation du travail, à moins bien sûr que le cœur du propos ne se loge pas dans le dessin en lui-même, et à ce moment-là, vous ne vous souciez alors pas de votre « patte ». Ce qu’il faut retenir, c’est que vous ne progresserez pas en « trichant » de la sorte. Si vous voulez penser que vous savez dessiner, il faut pouvoir le faire sans décalquer. Prenez garde. C’est là toute la différence entre une confiance qui est basée sur de réelles compétences, ou une confiance qui est basée sur des fondations instables et fausses.
En bref, soyez honnêtes avec vous-mêmes et souvenez-vous que la copie (dans le sens de la reproduction) a un réel intérêt tandis que le décalquage n’en a aucun (il a plein d’avantages et d’intérêts indéniables pour des travaux d’infographie, d’effets artistiques, de collages ou autres, etc… mais on s’éloigne du savoir dessiner et du vouloir progresser comme nous l’entendons ici). Et puis, dites-vous bien que si on vous demande un jour de dessiner un écureuil en direct live et que les seuls écureuils que vous avez dessinés dans votre vie sont le fruit d’un décalquage… vous aurez l’air d’une imposture. Soyez honnêtes avec vos compétences.
Pour ma part, par exemple, si on me demandait de dessiner un écureuil de manière réaliste en direct, je demanderais à en voir un en parallèle de mon dessin pour retrouver mes repères, autrement je n’y parviendrais pas (mon dessin ne serait pas assez réaliste). D’autres personnes n’auraient même pas besoin d’en voir un, ils le dessineraient de tête… Chacun sait de quoi il est capable ou non. Pour savoir de quoi vous êtes capables, il faut essayer. Et gardez en tête qu’à force d’entraînement, tout le monde peut progresser. Une chose est sûre, n’importe qui peut décalquer (avec du matériel), mais tout le monde ne peut pas dire : « Oui, je me sens capable de le dessiner ! ». Seuls ceux qui font l’effort de s’entraîner finiront par pouvoir s’en sentir pleinement capables.
Zoom sur le syndrome de l’imposteur :
Il y a un syndrome très handicapant qui touche paradoxalement les honnêtes gens : le syndrome de l’imposteur. Généralement, si vous attrapez cela, vous êtes à un moment de votre pratique du dessin où les personnes qui regardent votre travail commencent à trouver cela vraiment bien ; ils vous le disent et cela vous fait douter sur vos capacités à refaire tout aussi bien. Avec ce syndrome, vous pensez que tout ce que vous parvenez à accomplir n’est que le résultat d’une chance qui pourrait tourner du jour au lendemain. Cela tient d’un manque de confiance en vous et en vos compétences.
Gardez bien en tête que si vous avez travaillé et que si vous vous êtes entraînées, alors vous pouvez y arriver de nouveau !
Pratiquez, pratiquez, pratiquez, c’est la clef :
Remplissez des carnets entiers et ne vous déplacez jamais sans vos crayons/stylos. Tout ce qui vous entoure peut devenir un potentiel dessin. Je vous conseille fortement de garder vos dessins pour garder une trace de votre évolution. Il est vrai que ce septième cours ne contient pas d’exercice, mais si vous vous êtes fait violence pour faire cette semaine de dessin, c’est que vous aimez assez cela pour poursuivre cette pratique ! Je vous encourage à compter d’aujourd’hui de vous procurer un carnet qui voyagera partout avec vous ! Ainsi, plus d’excuse. Il suffit de quelques minutes pour faire un petit croquis. Alors n’hésitez plus, jetez vous à l’eau, pratiquez, n’ayez pas honte de montrer vos dessins, prenez confiance en vous avec justesse et restez modestes et ouvertes aux critiques. Ce n’est que le début d’une belle aventure. C’est à vous de jouer !
EM.
Merci pour cette merveilleuse semaine. Merci aux participantes et à toutes celles qui m’ont dit vouloir essayer à leur retour de vacances, les exercices sont disponibles et libres d’accès. Lancez-vous n’importe quand. N’hésitez pas à impliquer vos enfants avec vous. Mes exercices sont à la portée de tous. Amusez-vous et moi, je vous dis à bientôt pour un prochain article, sûrement moins axé dessin…

