Mobiles de Montessori : Le Mobile de Munari – Tuto

unbrindemaman © EM – Mobiles de Montessori : Le Mobile de Munari – Tuto en vidéo.

Bonjour à toutes,

Il y a de cela un peu plus de 9 mois, une amie adepte de certaines Méthodes Montessori avait inscrit dans sa liste de naissance une suspension particulière pour son futur bébé : le module de Munari.

Je ne connaissais pas du tout cet objet avant ce jour. J’ai alors découvert que Maria Montessori avait travaillé sur différentes suspensions, accompagnée d’artistes, dans l’objectif de mettre en accord les compétences de l’enfant selon son âge, avec son environnement direct.

Elle a ainsi déterminé plusieurs tranches d’âges associées à différentes suspensions adaptées pour suffisamment stimuler le bébé :

Le mobile de Munari : dès deux à trois semaines de vie.

Le mobile des Octaèdres : dès six semaines de vie.

Le mobile de Gobbi : dès deux à trois mois de vie.

Le mobile des Danseurs : dès quatre mois de vie.

Chacune de ses suspensions a une particularité qui la rend spéciale pour chaque âge, que ce soit en termes de géométrie, de matière, de mouvements possibles ou de couleurs… Elles ont au moins deux points communs : d’une part, le mouvement perpétuel et naturel favorisé par la légèreté qu’implique leur structure. D’autre part, le fait qu’elles soient savamment pensées pour attiser pleinement la curiosité du bébé en plein développement.

Je ne suis personnellement pas adepte de TOUT ce que Maria Montessori véhicule dans le détail. Mais ces concepts de mobiles qui suivent le développement de l’enfant m’ont particulièrement marquée de façon très positive.

En effet, pour ma fille, nous avions deux types de mobiles. Le classique : celui qui est automatisé et qui tourne de façon régulière avec une petite musique qui la captivait bien, mais nous avions également les plus légers, qui sont plus aptes à bouger avec l’air ou avec les mouvements de bébé. Ces derniers semblaient la captiver beaucoup plus longtemps et j’avait grand plaisir à les lui proposer parce que j’étais en plus à l’origine de leur confection. Ceci dit, je n’avais pas encore pensé à changer les suspensions en fonction des différentes étapes de développement de mon bébé comme le propose Maria Montessori.

Vous le savez, aujourd’hui, à l’heure où tout ce qui est estampillé Maria Montessori est largement à la mode, et vaut de l’or… vous pouvez rapidement être tentées à votre tour de céder, pour tristement finir par lancer des liasses d’argent « pour quelques morceaux de bois bien agencés »…

Ce que je vous conseille si vous êtes intéressées par ces mobiles, c’est de les réaliser par vous-mêmes. C’est ce que j’avais fait pour mon amie. Je m’étais concentrée sur le premier mobile de la série comme elle le souhaitait : le mobile de Munari, particulièrement intéressant pour les petits bébés qui ne distinguent qu’en monochrome en début de vie. À partir de 2-3 semaines de vie, les bébés peuvent donc passer du temps en s’amusant à observer cette surprenante suspension monochrome adaptée.

Pour réaliser le montage de la suspension, je me suis appuyée sur les documents et explications du site suivant que j’ai découvert sur le tard. Je vous invite fortement à le visiter si le sujet vous intéresse.

Plans de montage et explications pour fabriquer le mobile de Munari
Le jardin de Kiran

Il y a quelques mois, j’avais également décidé de garder en mémoire mon propre montage du module de Munari pour le partager avec vous. J’avais partagé la vidéo sur Youtube à l’époque en omettant totalement de partager l’article associé ici. Voilà enfin chose faite.

Cette vidéo présente donc mon montage de ce mobile préconisé par Maria Montessori pour attiser la curiosité et affiner le bon développement oculaire de nos petits. 🎬

J’espère que ma vidéo vous a plu, et j’espère vous avoir fait découvrir quelque chose de nouveau !

Merci de m’avoir lue et à bientôt pour un prochain article.

EM.

J’ai beaucoup beaucoup de retard en réponse aux commentaires ici, mais je vous lis toutes ! Je m’ excuse sincèrement pour mon temps de réponse. J’espère réussir à rattraper mon retard bientôt.

PS : Si vous réalisez le mobile, n’hésitez pas à m’envoyer une photo ! Et n’oubliez pas de le suspendre de manière sécurisée, avec bon sens, ni trop loin, ni trop près des yeux de votre bébé.

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La deuxième collection Un brin de maman est en ligne !

unbrindemaman © EM – Une déclinaison d’affiches et de cartes pour la deuxième collection.

🔊 La deuxième collection Un brin de maman est enfin en ligne sur la boutique ! 🎉🎉🎉

Je vous invite à appuyer sur le gros logo « Boutique » en haut à droite du blog pour accéder au eShop. Vous pourrez ainsi découvrir de plus près les déclinaisons d’affiches et de cartes que j’ai réalisées pour cette nouvelle collection.

Comme vous pouvez le voir à travers cet article d’annonce, je vous ai préparé une vidéo maison, entièrement réalisée par mes soins. J’espère vraiment que ça vous plaît. ♥

J’ai hâte d’avoir vos retours ! Et pour fêter ça, j’annonce que les trois premières commandes réalisées ce soir auront un tote bag offert.🎈🎈🎈

Encore merci à toutes pour votre soutien et votre enthousiasme. 💐♥

EM.

Comme je l’explique sur la boutique, j’offre gracieusement, en téléchargement libre (à usage personnel uniquement) l’affiche mamange en version dépouillée. La voici  pour les intéressées :

Affiche mamange un brin de maman

A très bientôt !

 

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Un an, le bilan

unbrindemaman © EM – le eShop, un an après !

Il y a un petit moment que je ne suis pas venue ici mais je suis beaucoup plus active sur Instagram en ce moment. J’y partage recettes, illustrations et autres petites réflexions. Depuis que j’ai moins de temps, Instagram est devenu beaucoup plus rapide et efficace pour échanger avec vous. Mais comme je le répète depuis un moment maintenant, pas de panique, je n’abandonne pas le blog pour autant !

unbrindemaman © EM – Illustration que j’ai imaginée, vous pouvez l’utiliser pour faire un #drawthisinyourstyle (je veux voir le résultat !)

Je vous remercie énormément pour vos nombreux retours sous cette illustration, et pour vos nombreux messages privés. C’est vraiment très plaisant de voir que vous êtes sensible au temps passé sur cette illustration, à son ambiance, à son message… .

Aujourd’hui, je voulais revenir sur le eShop Un brin de maman. Comme je vous le disais au lancement du eShop il y a maintenant 1 an, les renouvellements des collections n’ont pas de dates précises. Elles se font selon l’écoulement des stocks en cours, ce qui signifie qu’elles dépendent du bon fonctionnement de la boutique. Mais aussi en fonction de mes inspirations.

1 an plus tard, voici mon bilan : j’ai eu la chance de réaliser plusieurs portraits, quelques logos, j’ai vendu des aquarelles, des cartes, des tote bags, des pins aussi. Je voudrais remercier très chaleureusement les personnes qui ont été touchées par mon travail, les personnes qui m’ont fait confiance. Merci pour tous ces échanges touchants et tellement enrichissants pour moi.

C’est vrai, le eShop un brin de maman n’a pas écoulé tout son stock initialement mis en vente. Oui, les frais injectés pour le lancement du projet n’ont pas encore vraiment été intégralement couverts… mais 1 an plus tard, à force de productions et d’acharnement, la boutique tourne encore, si bien que j’ai le plaisir de vous annoncer qu’une deuxième collection est en cours d’élaboration. ✨ Cela est possible grâce à vous !

J’espère qu’elle verra le jour dans quelques semaines. Il sera l’occasion pour moi de vous faire essentiellement découvrir la section « Affiches » avec un clin d’œil à mon fameux #RDVdesmots. C’est une collection douce et poétique, épurée, et quelque peu minimaliste qui, je l’espère, saura toucher les cœurs les plus sensibles d’entre les vôtres.

Si vous avez des attentes et des envies particulières, je vous invite à m’en dire deux mots en commentaires 🙂 .

Merci à toutes pour votre soutien si précieux 🙏♥ .

L’aventure continue 💐 .

EM.

PS : J’en profite pour vous partager ici une activité que j’avais préparée. Vous êtes nombreuse à me la demander sur Instagram, alors je la dépose enfin ici. Il s’agit d’un PDF à télécharger et à imprimer par vos soins. Une petite activité économique. Le DIY parfait à réaliser avec vos enfants par jour de pluie par exemple… 

Activité ballerina

(Avec un peu de Mozart en fond… vous m’en direz des nouvelles ;))

A bientôt !

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Un brin de maman m’a dit… Attention au syndrome du tourniquet chez le nourrisson !

unbrindemaman © EM – Syndrome du tourniquet ou syndrome du cheveu étrangleur chez le nourrisson

 

Bonjour et bienvenue dans ce nouvel article de la rubrique Un brin de maman m’a dit.

Aujourd’hui, je vous partage une information que je ne connaissais pas du tout. Le brin de maman du jour, c’est Valentine Caporale, une maman de deux enfants que j’ai découverte par hasard grâce aux propositions de la section découverte de mon compte Instagram.

Elle expliquait alors qu’il fallait prendre garde aux cheveux qui entrent en contact avec la peau de nos nourrissons, surtout lorsqu’ils sont confinés et laissés sans surveillance. Drôle d’avertissement à première vue, mais il s’agit en fait d’un réel danger qui n’est absolument pas à prendre à la légère.

Ce syndrome du tourniquet aussi appelé syndrome du cheveu étrangleur décrit en fait l’action d’un cheveu qui, par frottements, va venir se rouler autour d’une partie du corps de l’enfant. Les cas les plus fréquents sont repérés au niveau des orteils des nourrissons. Il arrive que des parents omettent de vérifier le fond des chaussettes de leur bébé avant de les leur enfiler. Le cheveu emprisonné a alors tendance à s’enrouler rapidement autour du petit doigt. Il « fait sa vie » en somme… S’il n’est pas retiré à temps, cela peut mener, dans les pires des cas, à l’amputation de l’orteil touché.

Il faut donc rester extrêmement vigilant à bien prendre l’habitude de retourner et vérifier minutieusement les vêtements qui sont enfilés aux petits bébés. L’action de la machine à laver ou du sèche linge peut accroître le taux de cheveux déjà enroulés cachés sagement au fond des chaussettes. Les cheveux qui tombent dans les couches peuvent aussi poser problème. Je ne vous fais pas de dessin mais les risques existent réellement.

J’ai lu à plusieurs reprises que le syndrome du tourniquet ou syndrome du cheveu étrangleur était souvent dû à un manque de soin, pire, une forme de maltraitance, mais en réalité cela pourrait malheureusement arriver à n’importe quel parent mal informé. Le fait est qu’il peut aussi être dû à un manque de moyen ou à des choix bien précis et pas forcement mauvais.

Par exemple, si les parents n’ont prévu qu’une à deux paires de chaussettes à leur nourrisson dans une optique de minimalisme éclairé par le fait que leur bébé ne passera plus le pied dans ces micro chaussettes dans peu de temps… Dans ce cas, s’il n’a qu’une ou deux paires de chaussettes, elles pourraient se voir moins souvent changées de ce fait. Vient alors la question du bain du nourrisson. J’ai, là encore, repéré un choix propre aux parents qui pourraient éventuellement mener au syndrome du tourniquet sans qu’il ne soit, dans ce cas, pour autant synonyme de maltraitance, bien au contraire.

De nos jours, à la maternité, il est d’usage de baigner le nouveau-né dès sa naissance, puis tous les deux jours. Aujourd’hui, il existe de plus en plus de couples qui choisissent de donner naissance à domicile, en maison de naissance ou encore en maternité, mais toujours avec l’idée que l’enfant qui vient de naître n’a pas besoin d’être lavé aussitôt après son arrivée au monde, ni même les jours qui suivent. Ces pratiques ne sont aucunement le signe d’une maltraitance. Dans certaines cultures, le premier bain du nouveau-né est remis au plus tard à 15 jours après sa naissance pour permettre au maximum à la couche blanche qui recouvre le bébé à sa naissance d’être conservé et absorbé par sa peau. En effet, le vernix caseosa est reconnu pour protéger le bébé, entre autres en l’aidant à garder sa bonne température, en lui hydratant la peau et en renforçant ses défenses immunitaires.

Que l’on adhère ou non aux différents avis sur la question du premier bain des bébés et même s’il existe plusieurs pratiques en matière d' »hygiène » chez le nourrisson, il y a au moins une règle commune : il faut régulièrement changer les habits du bébé et penser à les inspecter minutieusement pour éviter tout risque d’être confronté au syndrome du tourniquet. Il faut garder à l’esprit que les tous petits membres des nouveaux-nés sont fragiles, ils peuvent aisément retenir un cheveu ou même un fil, d’autant plus lorsque la peau se met à peler et que le membre est confiné.

Voici pour le « conseil » du jour. Merci à Valentine pour cette découverte. L’image est tellement improbable et étonnante que l’on pourrait l’oublier, et pourtant, oui, pour un nourrisson, même un cheveu peut représenter un danger.

Sur ce, prenez soin de vos enfants et des personnes que vous aimez en leur transmettant l’information. Prenez bien soin de vous et je vous dis à très vite pour un prochain article.

EM.

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Publié dans Un brin de maman m'a dit | 12 commentaires

Recette de biscuits au beurre de cacahuète

unbrindemaman © EM – Recette de biscuits au beurre de cacahuètes.

Coucou ! Il est dimanche et une petite envie de redonner un souffle de vie à la catégorie Miam du blog est venue me titiller.

Pour redémarrer en douceur, je vous livre une recette des plus simples. La marche à suivre est tellement simplissime que cet article sera très court.

Vous n’aurez besoin que de trois ingrédients. Admettons que vous n’ayez ni farine, ni lait, ni huile, ni beurre, ni yaourt, ni chocolat, ni levure dans vos placards… Il ne vous reste plus qu’un oeuf ?  Bon, il est temps de faire les courses ! Mais pour vous dépanner, en attendant, je vous propose de réaliser de délicieux petits biscuits à base de beurre de cacahuète.

Dans un saladier, mélangez trois grosses cuillères à soupe de beurre de cacahuètes à deux grosses cuillères de sucre. Ajoutez un oeuf entier. Mélangez bien et hop, le tour est joué. Formez de petites boules de pâte sur du papier sulfurisé et direction le four préchauffé à 180°C pour une durée qui varie de 12 à 20 minutes selon votre équipement. Dès que vos biscuits durcissent, c’est qu’ils sont prêts ! (Recette pour 10 petites portions, vous pouvez doubler les proportions en fonction de vos attentes).

Ces petites douceurs se dégustent une fois tièdes, avec un bon thé, café, chocolat chaud ou caputchino… A vous de voir. Les biscuits ont une texture sableuse et un parfum très spécial. Comme d’habitude, avec un goût aussi prononcé, ça passe ou ça casse, mais ça a le mérite d’être testé au moins une fois. En plus d’être hyper économiques et rapides à réaliser, ces biscuits sont aussi sans gluten.

Voilà ! Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire : garder un petit pot de beurre de cacahuète dans un coin de de votre cuisine pour les après-midis pluvieux où un petit creux se fait sentir… Cela pourra faire une activité hyper simple à réaliser avec vos enfants en plus !

EM.

Merci pour vos très nombreux messages un peu partout suite à mon retour. Je vous réponds au fur et à mesure.

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Un brin de maman fait sa rentrée

unbrindemaman © EM – Je suis de retour !

… Mieux vaut tard que jamais, n’est-ce pas ?!

Coucou les brindilles !

J’espère que vous vous portez bien. Pour moi, tout roule et j’ai plein d’idée pour cette nouvelle année (scolaire). Je reviens en cette rentrée avec l’objectif d’établir un meilleur équilibre entre l’écriture du roman qui avance plutôt lentement, je dois bien l’avouer, et mon implication dans le blog. Ecrire plus souvent pour le blog me permettra, je l’espère, d’être plus organisée pour le roman. J’ai eu tendance à m’égarer ces derniers mois alors hop ! je change de méthode.

Pas mal de jours sont passés depuis mon dernier article, mais peu de choses ont changé. Les mésanges et les chats cohabitent toujours autant. Mes petits visiteurs m’ont fait la surprise d’accueillir une belle tourterelle qui vient nous voir chaque jour ou presque, souvent accompagnée de deux pigeons. Autant vous dire qu’il est de plus en plus agréable de stationner à la fenêtre… Quant à mes pourpiers, ils se portent à merveille, ils débordent de fleurs et c’est vraiment génial.

Ceci dit, je n’oublie pas le grand bouleversement de la blogosphère de ces derniers jours qui est sans nul doute la fermeture du site Hellocoton. Il s’agissait de l’adresse à connaître… pour connaître et se faire connaître…

Eh bien, à l’occasion de mon retour par ici et pour pallier au moyen le plus simple et direct que j’avais pour me rattacher aux blogs et autres sites que j’appréciais suivre, je me propose de vous lister ici les liens qui me tiennent à cœur. Pour retrouver cet article, il suffira de taper blogroll dans la barre de recherche du blog.

Ce petit article est donc pour vous les copinautes, mais il est aussi pour moi, pour ne pas nous perdre de vue. Sur ces mots, voici donc les blogs/sites que j’apprécie suivre : il y en a pour tous les goûts (créatrices, lifestyle, maman…), à vous de piocher.

MA BLOGROLL :

Jeanne s’amuse

Dinde De Toi

Charlotte – Enfance Joyeuse

3 kleine grenouilles

Justine Blog d’une partageuse

Suzanne Les chroniques de Sallia

Les tribulations d’une maman à la campagne

Honeymum

Colette bohobijouxwaksu

Dinette et Paillettes

Imala, La Louve Tisseuse

Paty

Maman Chamboule tout

une mummy

petitsruisseauxgrandesrivieres

lescarnetsdunequadra

pachamaman

lespiapiasdeseverine

EnTouteSimplicitéMAG

queenofthetribu

mapapoterie

La Minute d’Emy – Emilie

Marine

Coline alpagaheureux

alabordagepirates

maviemeshumeurs

heloiseweiner

mellylovy

takeabreakforyou

mamanlempicka

alloicimaman

mesptitspapillons

mamanestrevoltee

seayouson

workingmutti

EM.

Cette liste est non exhaustive, je repasserai sûrement ajouter quelques adresses au fur et à mesure du temps. Merci à celles qui sont là, c’est que vous m’avez attendue et je vous en remercie. Je suis de retour ! Ma to-do list de rentrée est plus longue que mon bras, alors je m’en vais de ce pas commencer dans l’ordre avec une jolie commande. Merci de votre confiance et à très vite pour un prochain article.

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Publié dans Découverte, Infoblog | 32 commentaires

De fil en aiguille

unbrindemaman © EM – De fil en aiguille…

« My little kitten » : il s’agit là du premier message inscrit, relatif au premier pyjama personnel que nous avions choisi pour notre fille.

Il y avait deux pyjamas qui avaient une valeur symbolique pour moi (ou plutôt quatre). Les touts premiers, que nous voulions communs à nos jumeaux, et les seconds que nous voulions personnels à chacun.

Ainsi nous avions passé beaucoup de temps à choisir un double body identique à faire porter à nos jumeaux en salle de naissance. Nous avions fini par avoir un coup de cœur pour deux ensembles complets aussi blancs que purs, simples, avec pour seul détail une petite étoile discrète brodée au creux de l’épaule, avec bonnets et gants anti-griffes… Vous connaissez la chanson.

Le temps a passé depuis leur naissance (et depuis ma renaissance à moi). Le temps passe, et la grande armoire de notre choupette se remplit jour après jour des habits qui ne lui vont plus. En vérité, elle ne s’ouvre que très ponctuellement puisque je ne range pas les vêtements qui sont à sa taille dans cette armoire. Je préfère les garder à porter de main, ailleurs dans une autre commode. Alors, tous les deux ou trois mois, je m’en vais ouvrir la fameuse armoire et j’y dépose les nouveaux bodys qui ne ferment plus et les pantalons trop courts…

L’autre jour, ma fille était avec moi pour effectuer cette tâche. Dans un élan de joie, elle a tiré sur un petit vêtement coloré qui était caché au bas de l’une des piles. Tous les vêtements sont tombés en cascade devant nous… Je pense que toutes les mamans ont déjà dû ressentir ce que j’ai ressenti à ce moment-là (et je ne parle pas du désespoir de devoir tout replier avec un bébé de deux ans à ses côtés).

Les habits minuscules, les mini-bodys, les micro-bonnets, les toutes petites grenouillères, et ma main pour seul instrument de mesure, ont suffi à me faire monter les larmes et à me donner des crampes aux joues. Elle était si petite. C’est incroyable quand on y pense. Chaque vêtement est alors associé à un souvenir précis. Dans des moments pareils, j’ai vraiment le sentiment d’avoir une vraie mémoire d’éléphant. La petite robe verte pour ce magnifique jour de fête, ce body tout doux et tout orange à l’arrière (inutile de vous faire le dessin du pourquoi du comment…), et ce gilet, et cette micro-chemise trop mignonne… et, et et, et par hasard : ce pyjama-là.

« Don’t worry, be happy » : il s’agit là du message inscrit sur le premier pyjama personnel que nous avions choisi pour notre fils. Ce pyjama, notre fils ne l’a jamais porté. Ni aucun autre que nous avions choisi pour lui d’ailleurs. Voyez-vous, dans la maternité dans laquelle nous étions, les protocoles (associés au stress du personnel) font que personne ne vous demande rien. Ils agissent et c’est tout. Avec du recul et après avoir côtoyé d’autres mamans, je sais aujourd’hui que j’aurai pu demander à ce que notre fils porte le beau pyjama blanc qui lui était destiné (au lieu de celui qu’ils ont choisi pour nous).

Passons…

Ce jour-là, c’est donc sur son second pyjama que je suis tombé, et pendant que ma petite tornade était occupée à tirer les deux trois vêtements qui n’étaient pas encore tombés de l’étagère, moi je suis restée bloquée et j’ai beaucoup pleuré.

De manière générale, je me rappelle qu’il me fallait beaucoup d’énergie et de courage pour réussir à ranger, trier, laver, plier et faire porter à ma fille les habits que nous avions choisis pour son frère (et impossible pour moi de les donner ou de les exclure de l’armoire), mais dans le quotidien, les pensées trop « sombres » n’avaient pas leur place longtemps car je voulais éviter au maximum que ma fille ressente ma tristesse. Je me blindais autant que possible et je laissais couler, toujours, tout de même, avec la boule au ventre, surtout quand je lui mettais ce fameux pyjama. Mais j’avais aussi le sourire en définitive, simplement parce que ma fille avait le sourire en le portant…

Aujourd’hui, quand je me revois lui faire porter ces petits habits qui ne lui étaient pas destiné à l’origine, je veux enfin un peu y croire, quand on me dit que j’ai fait preuve de courage ces premiers mois. Souvent, je me dis que je n’avais pas le choix, la vie continuait… Mais bon, ça ne m’a pas empêché de fondre en larmes avec ce pyjama dans les bras il y a peu, et souvent par le passé… C’est quoi le courage ?

Il se trouve que la coïncidence du message inscrit sur le pyjama que nous avions choisi, en regard de notre histoire, reste tellement dingue que j’ai réussi à continuer de ranger les petits habits. Au fil du pliage j’ai fini par tomber sur une magnifique petite robe rouge, et pas n’importe quelle robe.

unbrindemaman © EM – Il n’y paraît pas, mais elle est minuscule en vrai.

Cette robe, j’en ai parlé un jour sur le blog de mon amie Elisabeth. Elle m’avait alors proposé d’en faire un article. Article que j’ai repoussé mille fois, allez savoir pourquoi… Je me suis souvenue que je devais en parler en revoyant la robe l’autre jour. Ce qui explique cette longue introduction… et pourquoi cet article ne sort qu’aujourd’hui.

Je pense que l’introduction de cet « article couture » a un sens puisque je n’aurais probablement jamais cousu cette robe si j’avais eu mes deux enfants en pleine santé dans les bras. Cette robe, c’est avant tout le fruit d’un challenge. Un challenge qui devait m’occuper l’esprit les premières semaines de vie de ma fille. Pour son premier mois-niversaire, je voulais lui offrir une belle robe, faite par mes soins, de mes propres mains (j’avais déjà brodé pour mes enfants quand j’étais enceinte, mais là je sentais qu’il me fallait quelque chose de nouveau). Il n’y avait pas eu de petite fête symbolique pour sa naissance, alors j’avais pensé très fort : Pour ses 1 mois, il y aura cette effusion de joie pure et simple qui arrive habituellement au moment des naissances et que nous n’avons pas connue… Un moment de joie, rien que pour elle. Il se trouve que la date prévue recoupait un autre jour de fête qui nous a vraiment aidé à concrétiser ce que j’avais en tête, c’était simple mais beau. Cela m’avait fait beaucoup de bien moralement. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu quelques larmes pour notre fils à cette date. C’était juste différent.

Pour cette robe, je voulais une couleur joyeuse. Nous sommes allés dans un magasin de tissus, Ursule en l’occurrence, et j’ai trouvé plusieurs tissus sympas dont le fameux tissu rouge, ainsi qu’un autre tissu à motif liberty. (Je suis désolée d’avance, les plus belles photos que j’ai de cette robe sont celles où ma fille la porte.)

Ces jours-ci, mon époux m’avait offert une machine à coudre (pour novice, mais plutôt sympa, une Toyota) dès que j’avais émis l’idée que peut-être j’avais envie de coudre une robe à notre choupette. Autant vous dire que la réactivité et l’implication d’un brin de papa dans mon petit projet incertain m’avaient beaucoup poussé à concrétiser les choses.

Pour vous planter le décor, j’ai une maman qui coud comme personne. J’ai été bercée par le son de ses machines à coudre depuis toujours et j’ai toujours été impressionnée par ses réalisations, mais je ne me suis jamais, JAMAIS intéressée de près ou de loin à la couture…

Mon intérêt pour la question me paraît encore aujourd’hui très étrange, pour moi qui étais plutôt une spectatrice émerveillée mais allergique à la pratique de la couture. Je pense qu’il n’est pas impossible que ma maternité m’ait rapprochée d’un schéma bien spécifique et réconfortant que je connais et qui a été porté par ma propre maman. Elle cousait pour moi, et peu- être qu’inconsciemment, j’ai ressenti le besoin de pouvoir en faire autant pour ma fille.

Toujours est-il que je suis tombée là dedans alors que ma fille n’avait que quelques petites semaines… Aujourd’hui, je sais pourquoi cet article a mis du temps à voir le jour. Finalement, j’ai assez peu de choses à dire au sujet même de la couture à proprement parler. Je ne suis pas pro du tout. Je sais faire bien peu de choses. J’ai appris quelques techniques (que ma maman avait probablement déjà essayé de me faire découvrir il y a des années), et avec des petits tutos trouvés ici ou là sur internet, j’ai « redécouvert » cette pratique à mon rythme.

unbrindemaman © EM – Détails pas forcément parfaits, mais pour une novice, c’est pas trop mal je pense.

unbrindemaman © EM – Détail – Biais de renfort en bas de la robe.

Je m’étais mise en tête d’utiliser le tissu liberty pour faire de jolis biais, dont un assez large, au bas de la robe. Comme si un bébé d’un mois de vie avait besoin que l’on « renforce » ses habits… mais c’était si joli que j’ai craqué, et puis ça permettait de corser un peu le challenge…

unbrindemaman © EM – Boutons décoratifs à l’avant et fermetures à pression à l’arrière.

Que dire de plus ? Finalement rien. La couture a été une activité très passionnante puisque nouvelle. J’ai appris très vite et j’ai pris beaucoup de plaisir à imaginer, dessiner, monter et coudre cette robe moi-même, sans patron. J’y suis allée au feeling (en regardant des vêtements en taille 1 mois pour avoir une idée des dimensions), et j’ai découvert que je pouvais le faire. Finalement, avec de la patience et de la volonté, n’importe qui pourrait se saisir de cet art, c’est comme tout. Je reste bien sûr admirative de ma maman et de mon amie G. (bisou à toi, je sais que tu passeras par là), qui en ont fait leur métier. Elles ont des doigts de fées et ce sont elles les pros. Pour moi, ce n’était qu’un passe-temps et ça le reste, quand j’ai le temps, pour coudre des housses, des rideaux ou d’autres petits vêtements qui demandent finalement assez peu d’expertise.

unbrindemaman © EM – Brouillon de mes petits plans.

Pour être honnête, les premiers mois qui ont suivi la naissance de mes enfants ont été des mois extrêmement riches en production. Surtout au début, lorsque mon nourrisson dormait beaucoup. J’ai cousu pour elle, j’ai écrit pour elle, j’ai dessiné pour elle, j’ai écrit pour mon fils et j’ai dessiné pour lui. J’avais des objectifs de productions très clairs à atteindre pour chacun d’eux, dont pas mal de beaux projets qui se sont finalisés, dont je n’ai pas parlé ici et dont je ne sais pas si je parlerai un jour ici. Il s’agissait de productions symboliques, comme des traces que je voulais leur offrir.

J’ai été très très très active pour combler chaque moment de latence qui aurait pu me replonger dans des souvenirs difficiles. Tout y est passé : couture, dessin, écriture, pâtisserie, et j’en passe. Rapidement, il y a eu le blog et ses trois, quatre, voir cinq articles par semaine (et vous savez que j’ai tendance à écrire plus de trois mots par article…), puis le eShop… J’avais un rythme effréné pour être sûre d’avoir un temps bien rempli.

Pour être honnête, je sortais peu en ville. L’une des rares fois où je suis sortie seule en ville pour des obligations de type courses ou PMI, les premiers mois qui ont suivi la naissance, je me rappelle avoir reçu quelques regards et remarques audibles très désobligeants de la part de jeunes filles inconnues au bataillon qui ne comprenaient « pas comment une maman aussi fatiguée et avec un bébé aussi petit pouvaient sortir… » parce que « non mais t’as vu elle est tarée, la meuf elle va tomber, elle vient d’accoucher et elle sort », « mais vas-y, vient on va lui dire. » (Je crois en l’écrivant que je vous ai déjà raconté cette anecdote qui visiblement m’a pas mal marquée.) Je me souviens que personne n’avait osé venir me dire un mot. Pourtant, j’aurais pu leur expliquer pourquoi j’avais les joues si creuses et pourquoi ma fille semblait aussi petite alors qu’elle avait déjà quelques mois, contrairement à ce qu’elles pensaient. J’avais même pensé leur parler de mon fils, mais aussi de la fabuleuse robe rouge qui avait pris vie et qui m’avait aidée plus que leurs mots. Auraient-elles compris ? Ou alors les aurais-je seulement embarrassées… Ce jour-là, j’ai tout entendu, mais j’ai fait mine d’être ailleurs, comme souvent d’ailleurs les premiers mois suivant l’accouchement. J’étais comme imperméable, anesthésiée en façade, mais au fond, mon cœur était devenue une petite éponge. J’étais fragilisée comme je ne l’ai jamais été. Mon éponge était déjà imbibée de trop de choses et je n’avais plus d’énergie pour réagir ou répondre à ces genres de remarques/jugements, ici, de la part de filles qui étaient à mille lieux de la maternité et qui ne savaient rien. Ce jour-là, je suis rentrée avec mon bébé et mon histoire et je suis restée dans ma grotte encore plus longtemps, avec encore plus d’objectifs à atteindre, encore plus de projets à faire naître, pour mes bébés et pour mon propre bien-être.

Je pense que l’activité m’a vraiment énormément aidée. Mettre des idées sur feuilles, les prendre au sérieux, y travailler et aboutir à un résultat, ça fait tellement de bien. J’avais besoin, sans pression, entre quatre murs, avec moi-même, d’être sûre que je pouvais réussir à me faire confiance assez longtemps pour aller, de nouveau, au bout des choses, et être fière de moi. Cette forme d’hyperactivité m’a préservée dans le sens où durant tous les temps que je ne passais pas avec ma fille (pendant ses longues siestes de nourrisson), mes pensées étaient dirigées, canalisées.

Je n’ai pas du tout cherché à oublier l’inoubliable. Je n’ai pas réprimé mes sentiments, j’ai pleuré des litres, j’ai passé des heures à écrire ma colère, peut-être infondée, à l’encontre d’un personnel hospitalier qui disait tout maîtriser mais qui n’avait, dans les faits, aucun pouvoir sur rien. J’ai noirci des pages de questions dans des carnets que je n’ai jamais partagés à quelqu’un d’autre que mon époux… Sans parler des heures à écrire mon désespoir, ma résignation mais aussi tout mon amour pour mes enfants. J’ai redécortiqué le déroulement de ma grossesse, de mon hospitalisation, des derniers jours, des dernières heures. J’ai tenté d’analyser les comportements des médecins, essayer de comprendre des protocoles incompréhensibles… et toujours le même résultat : un grand point d’interrogation… Oui, je trouvais aussi du temps pour tout cela… Tout ce temps, qui a été très difficile émotionnellement, était tout de même indispensable. Je ne le regrette pas, il fait partie intégrante de mon cheminement. Je pense sincèrement que toutes les personnes qui ont pu dire « N’y pense plus », « Passe à autre chose »… ont eu tord, du moins dans mon cas. Je ne le répéterais jamais assez, pour moi, ignorer les choses aurait été dévastateur.

J’étais une maman à l’air fatigué à l’extérieur, comme toutes les jeunes mamans peuvent l’être, et je ne laissais pas voir ce bout de moi qui était (et est toujours) écorché à l’intérieur. Personne ne pouvait deviner notre histoire. J’étais (et suis toujours) une jeune maman heureuse à l’intérieur et au visage souriant à l’extérieur. Au début, j’avais besoin de me retrouver seule parfois. L’anecdote que je vous ai racontée plus haut aurait pu arriver à n’importe quelle jeune maman. Moi, je commençais sérieusement à « en avoir marre des gens ». D’abord, il y a eu l’équipe médicale, puis l’extérieur, les remarques, les conseils, les regards, les maladresses des uns et des autres qui apportent tout un tas de tourments qui cisaillent le cœur. Tout le monde et n’importe qui… D’une vendeuse qui vous demande si vous n’avez bien qu’un enfant, à une secrétaire au téléphone qui vous fait répéter trois fois que votre fils est mort…  Toutes ces situations, qui finissent souvent chargées d’indélicatesses, quand vous vivez un drame, vous y êtes confrontée très souvent, quasiment partout. Est-ce dû à la chute d’hormones suite à l’accouchement ? A l’éponge qui vous sert alors de cœur ? En tout cas, c’est difficilement supportable, surtout au début. Mais tout ceci est normal et humain quand on y pense. Vous êtes à fleur de peau quand vous êtes en détresse. Vous êtes fragile, sensible… La dureté du monde et de ses habitants devient trop dure à supporter, et je me répète, mais c’est normal quand on y pense. A chaque fois, vous vous demandez ce qui pourrait vous briser un peu plus, et à chaque fois ça ne manque pas… Mais ce qui est bien, c’est que vous vous surprenez à avoir assez d’énergie pour ramasser les débris, pour ne pas vous blesser de nouveau avec les mêmes éclats, et cet effort, ce n’est pas rien… La vie continue. C’est peut-être ça le courage ?

Chaque personne fonctionne différemment. Moi, j’ai fait le cheminement seule, petit à petit, à mon rythme. Je n’ai eu besoin ni de psy, ni d’autres professionnels de la question. J’ai fait le travail seule, mais avec ma foi dont je dédierai peut-être un article un beau jour. Avec ma foi, mon hyperactivité, et mes proches un peu plus tard. J’ai réussi, petit à petit, et je n’ai pas sombré. J’étais très énergique (pas physiquement parlant, épuisement d’une fin de grossesse gémellaire qui finit mal oblige). J’étais très productive, non pas pour oublier, juste pour m’occuper et laisser le moins de place possible à la tristesse destructrice.

A cette époque, vous l’aurez compris, la fatigue n’était pas la seule responsable de ma petite mine, les larmes y étaient aussi pour beaucoup. Depuis, ma fille a grandi, les pâtisseries ont eu raison de mes joues creuses de l’époque. Je continue d’accueillir ma tristesse et je continue de composer avec elle. Depuis, le choc est passé mais les souvenirs et la douleur n’ont pas disparu, et tant mieux en quelque sorte. J’espère ne jamais oublier. Depuis aussi, notre fille a bien grandi et depuis, elle occupe tout mon temps, si bien que ses siestes ne suffisent plus pour l’écriture d’un seul article. Mes Bordas prennent la poussière depuis que mon énergie et mes pensées sont accaparées à temps plein par cette boule d’amour qui anime notre quotidien. J’ai toujours autant de passions, d’envies, et de projets à faire naître mais mes productions mettent plus de temps à voir le jour et je l’accepte, même si cela peut être frustrant parfois. L’essentiel, c’est que je n’ai pas perdu la boule suite à cet événement tragique.

Pourquoi cet article ? Mon titre n’aura trompé personne… Vous l’avez remarqué, il ne s’agit pas vraiment d’un article couture. En commençant, l’article j’ai compris que je n’avais rien à en dire, sinon qu’il s’agit d’un des outils formidables qui m’a permis de me challenger pour garder un cap sain et regagner une certaine confiance. Il y en a eu plein d’autres, et ce, jusqu’à aujourd’hui…

Je ne vous le souhaite pas, mais si jamais un jour, il vous arrivait d’être confrontée à un drame quel qu’il soit, je vous le dis, tout finira par aller bien. J’aimerai transmettre un message d’espoir. Et si vous avez la foi, vous savez au fond de vous que cette vie est pleine de mystères, qu’elle n’est qu’un passage composé d’une succession d’épreuves. Le chemin est difficile. Dans cette vie, mon cheminement sur la question du deuil périnatal sera éternel. Mais il est toujours plus difficile d’avancer quand on s’ajoute soi-même des bâtons dans les roues, n’est-ce pas ? Alors il faut s’accorder le droit de sourire à nouveau. Il faut surtout se donner du temps et ne compter sur personne. C’est une blessure qui se trouve dans votre cœur, c’est à vous d’en prendre soin. Personne ne pourra le faire pour vous. Vous êtes la clé.

La peine restera intacte, mais le temps vous aidera à mieux la gérer.

Je ne sais pas qui cet article de trois kilomètres de long aura intéressé. En tout cas, cela m’a fait du bien de l’écrire et de le partager, alors si vous êtes arrivée jusque-là, je vous remercie de m’avoir lu. Pour m’excuser du style un peu éparpillé de ce billet (qui a été écrit sur plusieurs temps de siestes de ma choupette, et sur plusieurs jours différents), je vous dépose ici en cadeau une petite prose que j’ai partagé sur Instagam il y a quelques jours.

Je l’ai écrit avec tout mon cœur, un jour particulier, dont la date et le sens que j’en fais resteront miens. Je vous laisse donc libre de vous l’approprier et de l’interpréter comme bon vous semble (enfin, n’oubliez tout de même pas de me mentionner si vous souhaitez le partager 🙂 ) :

LE NID

Ici. Le voici, le nid. Tu le trouveras au bout des sentiers gravé sur mon cœur,
là où les fleurs ont moins peur. Dans l’obscurité qui fait jaillir l’effluve, enfoui au fond de la mère, caché dans les ruines d’un château d’espoir, inlassablement ébloui par l’aube d’un avenir inachevé. En sécurité, à l’image d’une perle délicatement déposée dans un écrin de sève sucré.

Ici, le voilà, le nid, à l’abri des torrents de la vie, derrière un champ de blé que tu ne pourras jamais toucher. Naviguant fièrement sur des rivières aux goûts de camphre et de gingembre comme tu n’en as jamais goûté.

Le nid est par ici. Suis les chemins gravés, poursuis jusqu’au cœur des sentiers, là où les fleurs ont moins peur. Le nid est ébloui, entouré de saphirs, là ou dorment les signes, ceux pour lesquels je me lève. Pour les rayons de bonheur ; ceux qui jamais ne meurent.

EM.

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 « L’apparition » (version test) 

Encore un peu de dessin finalement… 🎶 Vidéo à écouter avec le son ! 🎶 

Vous est-il déjà arrivé de penser si fort à quelque chose qu’il finit par apparaître devant vous ? C’est une chose qui m’est arrivée plusieurs fois et c’est toujours très magique.

Cette petite animation expérimentale est une invitation à la rêverie.
Cet oiseau qui naît dans la lumière était dans ma tête depuis bien trop longtemps et aujourd’hui, j’ai enfin pris le temps de le libérer pour lui permettre d’exister au-delà de mon imagination.

J’espère que cette vidéo vraiment très imparfaite ne trahit pas l’idée de base que je prendrai sans doute le temps de peaufiner un beau jour.

La semaine passée (et jusqu’à aujourd’hui), vous avez été nombreuses à m’envoyer vos dessins du programme #LesBrindillesDessinent en privé, par crainte de les exposer à un plus grand nombre de regards… J’espère que le fait de vous exposer mes gribouillis brouillons, de temps en temps, vous aidera à montrer vos esquisses (au moins à vos proches pour commencer).

Montrer son travail et ses évolutions est une étape importante pour avoir des avis neutres. Avoir un avis extérieur et se confronter aux critiques permet de grandir et d’apprendre. D’ailleurs, à vous de me dire en commentaires ce que vous pensez de ma mini animation.

J’ai conscience que cette vidéo est très courte, qu’elle est très imparfaite… mais elle fait partie de mon processus d’apprentissage, alors je l’aime bien quand même. ♥

EM.

PS : Dans 5 personnes, nous serons 100 sur ma chaîne YouTube ! C’est chouette, merci beaucoup ♥ Si vous avez un compte Youtube, n’hésitez pas à me le dire en commentaires, je vous suivrai avec plaisir.

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#LesBrindillesDessinent (7) Ce n’est que le début !

unbrindemaman © EM – #LesBrindillesDessinent (6)Ce n’est que le début ! J’ai animé cet applaudissement spécialement pour vous et vous pouvez retrouver la vidéo ici !

Bonjour et bienvenue pour ce dernier cours de la semaine qui était dédié au programme #LesBrindillesDessinent.

Bravo, bravo et encore bravo à toute les participantes.

L’engouement est tel que ce soir, la France tire des feux d’artifices pour vous féliciter de ces petits exploits… #14juilletEtFinDuChallengeCestUnSigne Et pour l’occasion, je vous ai animé un applaudissement maison, spécialement pour vous, et vous pouvez retrouvez la vidéo ici !

J’ai reçu des dessins de plus en plus justes au fil des jours, de plus en plus élaborés, et je vous félicite du fond du cœur pour ces réussites. Vous vous êtes jetées à l’eau et vous avez continué malgré les difficultés. Aujourd’hui, je ne vous donnerai pas d’énoncé d’exercice, mais je vais vous livrer quelques conseils qui viennent en complément des cours précédents.Voici donc mes dernières remarques de la semaine.

Confiance et compétences riment :

N’oubliez pas une chose essentielle : la confiance seule ne remplace pas les compétences. Vous ne pouvez pas compter sur votre seule confiance pour obtenir de bons résultats. La confiance fait partie du processus pour se jeter à l’eau et obtenir des dessins fluides et agréables à réaliser et à regarder. Mais si vous ne vous entraînez jamais, vous n’évoluerez pas et votre confiance ne vous servira plus. En clair, trop de confiance tue la confiance si elle se transforme en arrogance, et encore pire si les compétences ne suivent pas… Gardez votre confiance en vous pour vous, dans votre cœur, sachez que vous pouvez le faire, mais n’oubliez pas de rester modestes avec votre travail, car c’est aussi grâce aux remises en questions que l’on évolue (et ce conseil est valable pour tout !).

Prenez du recul :

Lorsque vous dessinez, n’hésitez pas à demander des avis extérieurs. Ne gardez pas vos dessins pour vous. Prenez de la distance. Vous pouvez aussi prendre en photos vos dessins pour les regarder d’un œil nouveau. Laissez reposer vos dessins avant d’y revenir. Demandez des avis extérieurs à des personnes bienveillantes qui ont tendance à vous faire des critiques constructives. Ne rejetez jamais la critique, c’est par elle que vous évoluerez.

Reproduisez pour apprendre mais ne trichez pas :

Dans le cours 3, je vous parlais de l’importance de la reproduction. Il y a une autre forme de copie qui, celle-ci, vous empêchera nettement de progresser. Il s’agit de la copie littérale. Je parle ici des décalquages (qu’il s’agisse de décalquage d’une photo via un calque physique ou par le biais de calques Photoshop ou équivalents). Si ces pratiques peuvent vous aider à obtenir un rendu propre clairement assumé comme n’étant pas « votre patte », alors pourquoi pas. Mais si vous avez pris une photo et que vous avez redessiné par-dessus (avec un logiciel ou sur calque), posez vous la question, au fond : à quoi bon faire cela si votre objectif est de progresser ? Je ne sais pas vous, mais pour ma part, je repère au premier coup d’œil lorsqu’une image (ou une partie de celle-ci) est issue d’un tel procédé. Personnellement, je trouve que cette pratique apporte une dévaluation du travail, à moins bien sûr que le cœur du propos ne se loge pas dans le dessin en lui-même, et à ce moment-là, vous ne vous souciez alors pas de votre « patte ». Ce qu’il faut retenir, c’est que vous ne progresserez pas en « trichant » de la sorte. Si vous voulez penser que vous savez dessiner, il faut pouvoir le faire sans décalquer. Prenez garde. C’est là toute la différence entre une confiance qui est basée sur de réelles compétences, ou une confiance qui est basée sur des fondations instables et fausses.

En bref, soyez honnêtes avec vous-mêmes et souvenez-vous que la copie (dans le sens de la reproduction) a un réel intérêt tandis que le décalquage n’en a aucun (il a plein d’avantages et d’intérêts indéniables pour des travaux d’infographie, d’effets artistiques, de collages ou autres, etc… mais on s’éloigne du savoir dessiner et du vouloir progresser comme nous l’entendons ici). Et puis, dites-vous bien que si on vous demande un jour de dessiner un écureuil en direct live et que les seuls écureuils que vous avez dessinés dans votre vie sont le fruit d’un décalquage… vous aurez l’air d’une imposture. Soyez honnêtes avec vos compétences.

Pour ma part, par exemple, si on me demandait de dessiner un écureuil de manière réaliste en direct, je demanderais à en voir un en parallèle de mon dessin pour retrouver mes repères, autrement je n’y parviendrais pas (mon dessin ne serait pas assez réaliste). D’autres personnes n’auraient même pas besoin d’en voir un, ils le dessineraient de tête… Chacun sait de quoi il est capable ou non. Pour savoir de quoi vous êtes capables, il faut essayer. Et gardez en tête qu’à force d’entraînement, tout le monde peut progresser. Une chose est sûre, n’importe qui peut décalquer (avec du matériel), mais tout le monde ne peut pas dire : « Oui, je me sens capable de le dessiner ! ». Seuls ceux qui font l’effort de s’entraîner finiront par pouvoir s’en sentir pleinement capables.

Zoom sur le syndrome de l’imposteur :

Il y a un syndrome très handicapant qui touche paradoxalement les honnêtes gens : le syndrome de l’imposteur. Généralement, si vous attrapez cela, vous êtes à un moment de votre pratique du dessin où les personnes qui regardent votre travail commencent à trouver cela vraiment bien ; ils vous le disent et cela vous fait douter sur vos capacités à refaire tout aussi bien. Avec ce syndrome, vous pensez que tout ce que vous parvenez à accomplir n’est que le résultat d’une chance qui pourrait tourner du jour au lendemain. Cela tient d’un manque de confiance en vous et en vos compétences.

Gardez bien en tête que si vous avez travaillé et que si vous vous êtes entraînées, alors vous pouvez y arriver de nouveau !

Pratiquez, pratiquez, pratiquez, c’est la clef :

Remplissez des carnets entiers et ne vous déplacez jamais sans vos crayons/stylos. Tout ce qui vous entoure peut devenir un potentiel dessin. Je vous conseille fortement de garder vos dessins pour garder une trace de votre évolution. Il est vrai que ce septième cours ne contient pas d’exercice, mais si vous vous êtes fait violence pour faire cette semaine de dessin, c’est que vous aimez assez cela pour poursuivre cette pratique ! Je vous encourage à compter d’aujourd’hui de vous procurer un carnet qui voyagera partout avec vous ! Ainsi, plus d’excuse. Il suffit de quelques minutes pour faire un petit croquis. Alors n’hésitez plus, jetez vous à l’eau, pratiquez, n’ayez pas honte de montrer vos dessins, prenez confiance en vous avec justesse et restez modestes et ouvertes aux critiques. Ce n’est que le début d’une belle aventure. C’est à vous de jouer !

EM.

Merci pour cette merveilleuse semaine. Merci aux participantes et à toutes celles qui m’ont dit vouloir essayer à leur retour de vacances, les exercices sont disponibles et libres d’accès. Lancez-vous n’importe quand. N’hésitez pas à impliquer vos enfants avec vous. Mes exercices sont à la portée de tous. Amusez-vous et moi, je vous dis à bientôt pour un prochain article, sûrement moins axé dessin…

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#LesBrindillesDessinent (6) Dessiner, oui, mais à quelle fin ?

unbrindemaman © EM – #LesBrindillesDessinent (6) Dessin personnel réalisé pour l’exercice du jour, au crayon en une demi-heure (excusez la qualité de la photo).

Bonjour et bienvenue à ce sixième « cours » du programme #LesBrindillesDessinent.

Hier, nous avons enfin sauté le pas et nous sommes ainsi passées de l’observation de notre paysage environnant en 3D, à une retranscription en 2D, sur feuille.

Aujourd’hui, je voudrais passer encore à une autre retranscription que je n’ai pas encore abordée ici, mais qui a son importance. Pour cela, je voudrais commencer par vous parler du rôle du dessin. Je voudrais mettre l’attention sur le fait que la majeure partie du temps, nous voulons dessiner pour une raison. Pendant longtemps, le dessin avait pour but essentiel de capturer des réalités dans une volonté de les immortaliser dans un souci de réalisme ; cela pouvait être des faits historiques, des portraits, des souvenirs en somme… Depuis, la photographie a pris une ampleur phénoménale à tel point que pour « apprendre à dessiner » plus facilement, je vous propose justement, pour commencer, de vous baser sur des photographies…

Notre rapport à l’art peut prendre mille formes. Parfois, le dessin est une activité qui nous détend. Parfois, nous aimons nous mettre des défis pour réussir à bien reproduire une chose qui nous fascine ou qui nous plaît tout simplement. Parfois, nous pouvons être passionnées par l’histoire de l’art au point de vouloir infiltrer ce monde pour le comprendre et y « laisser une trace ». Parfois encore, nous pouvons ne rien y connaître et vouloir nous approprier ce médium pour transporter des idées. C’est en fait de cette dernière transcription dont je voudrais parler aujourd’hui. Car oui, le dessin est aussi utilisé comme tel depuis des millénaires.

Si vous souhaitez apprendre à dessiner pour bien retranscrire la réalité, alors je pense que les « cours » précédents peuvent être un minimum utiles pour vous aider à progresser. Cependant, nous ne nous sommes pas encore exercées à retranscrire des idées par le dessin.

Pour cet exercice, il n’y a ni support photo à reproduire, ni réalité à représenter dans une volonté d’y être fidèle. Munissez-vous du médium de votre choix (crayon ou stylo…) et d’une petite feuille de papier. Choisissez un thème qui vous plaît et donnez libre cours à votre imagination. Vous pouvez vous inspirer de la réalité ou d’images connues, mais aucune reproduction fidèle n’est attendue, au contraire. Vous devez construire une nouvelle image que vous avez imaginée et qui raconte quelque chose. Vous pouvez avoir un style réaliste ou complètement décalé, surréaliste… En bref, traduisez ce que vous avez imaginé en dessin. Vous pouvez chercher à transmettre un message ou simplement avoir pour volonté de proposer quelque chose de nouveau qui vous appartient : l’essentiel est de transmettre une émotion.

Personnellement, je sais que je suis bien meilleure lorsque je reproduis de manière réaliste une chose existante, pour le plaisir d’utiliser des techniques, des effets et des compositions qui me plaisent, mais… je me suis aussi prêtée au jeu. (C’est d’ailleurs ce que je m’efforce à travailler au travers des #penséesfarfelues (sans model) ou des #unbrindemamanmadit (mais l’effort est moins flagrant dans cette dernière rubrique).Il n’en reste pas moins que je ne manque pas une occasion pour m’entraîner !

Internet regorge de personnes qui développent leur propre univers en dessins, pour faire passer des idées, des messages ou juste pour exposer des critiques de notre société (caricatures…) ou pour faire rire. Le dessin est un chouette support artistique. Parfois, vous verrez des illustrateurs ou des dessinateurs qui ont énormément de talent, leur art est plutôt décoratif, parfois il interroge et parfois il raconte des choses, mais l’ensemble reste figé. Il n’en reste pas moins que leur art est considéré comme tel car il produit une émotion, il interpelle, tout simplement.

Parfois encore, vous retrouverez sur la toile des illustrateurs ou des dessinateurs qui ont d’immenses lacunes en dessin mais qui ont beaucoup de choses à dénoncer ou à dire. Les proportions sont tirées par les cheveux, les perspectives sont fausses et les logiques anatomiques des personnages sont déroutantes, pourtant certains de ces comptes ont des dizaines de milliers d’abonnés au compteur. A votre avis, pourquoi ont-ils autant de succès ? Et bien ils réussissent à capter un public car il est réceptif aux histoires qu’ils racontent. Le fond du message a alors plus d’importance que le dessin qui ne reste d’un support signature qui permettra au lecteur de retrouver et reconnaître l’artiste et son univers. C’est là que le dessin est magique. N’importe qui peut dessiner pour traduire son imaginaire, transmettre des messages au travers d’histoires qui émeuvent et qui interpellent. Que le dessin soit bof ou pro, le dessin peut être utile. Bon, à travers nos cours de la semaine, j’aimerais tout de même que vos dessins soient plutôt intéressants et réussis plutôt que bof… 

Si la pratique du dessin vous intéresse dans une logique décorative (reproduction fidèle à la réalité, que ce soit une reproduction simple, partielle, ou une composition nouvelle qui finit par vous être propre (travail nouveau à partir de scènes réelles)), alors je vous conseille de pratiquer beaucoup à l’aide des exercices précédents.

Si la pratique du dessin vous intéresse avec toute l’étendue des palettes qu’il propose comme je l’ai définie plus haut (pour aussi transmettre des messages), alors je vous conseille de vous exercer à traduire votre imaginaire régulièrement. Et pour bien réussir cette prouesse, je vous conseille très fortement de ne pas omettre de vous entraîner à dessiner « pour de vrai, la vraie réalité», en reproduisant, toujours à l’aide des exercices précédents. Car une belle idée, bien transmise, passe forcément par un dessin expressif et un minimum bien dessiné. Ce n’est qu’en connaissant bien la réalité, et en retrouvant les codes de cette réalité, que vous parviendrez à toucher votre auditoire. Inévitablement, pour s’émanciper des supports qui vous permettent de « bien reproduire », pour « bien dessiner », il faut finir par les connaître presque par cœur. Petit à petit, vous trouverez le meilleur moyen de décrire cette réalité, avec votre style signature, toujours en résonance avec les codes de l’imaginaire collectif qui permettront à vos dessins, et aux messages qu’ils transmettent, d’être compris ! N’ayez crainte, à force d’entrainement, vous aurez vos automatismes.

Il se peut qu’une illustration qui ne se base que sur une scène imaginée soit retranscrite avec un peu moins de détails qu’une reproduction d’après modèle. Selon le style que vous souhaitez adopter, je peux vous conseiller de réunir beaucoup d’images de ce qui compose l’idée que vous avez imaginé et que vous souhaitez dessiner. Vous aurez ainsi plusieurs supports au service de vos idées, qui vous aideront à trouver les bons repères.

Par exemple, pour l’exercice du jour, pour ma proposition personnelle, j’ai pensé à mes enfants et j’ai eu l’idée de dessiner mon cœur que j’estime plus grand depuis leur arrivée dans ma vie. J’ai pensé à deux fleurs (symbolisant mes enfants) s’y étant fermement enracinés. Symbole de mon mon cœur qui grandit à travers eux… « de la plus belle des façons ». Ne sachant pas par où commencer, j’ai regardé plusieurs photos de cœurs réels, je me suis ensuite servie de ces modèles pour dessiner un nouveau cœur « à ma sauce », avec mon style (qui reste plutôt réaliste pour le coup). Pour les fleurs, je n’ai pas jugé nécessaire de regarder des modèles mais j’aurais très bien pu m’inspirer de quelques modèles réels également (de mon jardin ou à l’aide de supports photos libres de droit par exemple).

Pour l’exercice du jour, quel que soit le style que vous voulez rendre, n’oubliez pas que si vous dessinez parce que vous avez quelque chose à dire, ou que vous avez une histoire à raconter, un message à faire passer, alors, vous devez exercer votre plume pour mettre toutes les chances de votre côté pour que le message puisse être compris. Personnellement, j’accorde toujours une attention particulière à la qualité du dessin, et quand il y a un message et/ou une émotion en plus et que tout est bien équilibré, je suis conquise ! (Généralement, quand le dessin est bof, je n’accroche pas, même si le message est intéressant… C’est à vous de voir.)

Voilà pour l’exercice du jour, un peu différent… et qui n’intéressera d’ailleurs peut-être pas tout le monde, mais qui reste à mon sens bienvenu pour cette semaine de dessin. Lorsque vous commencez un dessin, demandez-vous toujours pourquoi vous le faites. Si vous vous adressez à un auditoire, alors votre dessin doit être lisible. Pour être lisible, il doit être un minimum juste. Pour rendre cela possible, entraînez vous ! Apprenez à comprendre la réalité pour mieux l’illustrer. C’est donc un exercice à réaliser après vous être entraînées aux exercices précédents, pour obtenir un rendu de qualité, avec des dessins intéressants et un style maîtrisé. J’ai hâte de voir vos productions !

unbrindemaman © EM – #LesBrindillesDessinent (6) Voici ce que mon mari a imaginé, sans support d’image pour la réalisation. Vous observez que la balle et le filet sont bien réussi. Il avait déjà eu l’occasion d’en observer des vrais, lors du premier exercice et le résultat est là ! Avez vous remarqué l’expression de la balle ? On croirait à une petite vignette de BD. L’exercice est réussi parce que l’image raconte une histoire, elle dit quelque chose et on comprend la scène au premier coup d’oeil… le dessin fonctionne bien. 

EM.

J’espère sincèrement que ce sixième cours vous aura été utile. N’hésitez pas à partager vos productions avec le mot-dièse #LesbrindillesDessinent ; que vous réalisiez les exercices durant cette semaine ou plus tard. N’hésitez pas à vous abonner, à commenter, à partager et à m’envoyer votre travail en privé sur Instagram ou par mail (em(@)unbrindemaman.com) si vous ne souhaitez pas le partager en public. Je reste à l’écoute de vos questions. Et je vous dis à demain pour un dernier petit cours !

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